Chaumont (52) : Aurélie Foulon, 3e meilleur artisan coiffeur de France
Aurélie Foulon, coiffeuse depuis 20 ans et gérante de deux salons du salon “Color et sens” à Chaumont, en Haute-Marne, vient de participer au concours du meilleur artisan de France. Elle se hisse à la 3e place et compte bien poursuivre les challenges.
Dynamique, Aurélie Foulon, coiffeuse, aime sans cesse se lancer de nouveaux défis. Gérante de deux salons de coiffure, à Chaumont et à Châlons-sur-Saône, elle déteste la routine et essaie donc de changer son quotidien. Son dernier challenge personnel date de la semaine dernière, au concours du meilleur artisan de France. A Paris, elle a dû démontrer aux juges ce qu’elle valait en tant que professionnelle, en même temps que sept autres corps de métier. Elle a été classée troisième au plan national. Une fierté, même si elle n’était pas loin de la victoire. « Ça s’est joué sur des détails », note-t-elle.
Pour se lancer dans ce concours, il a d’abord fallu qu’Aurélie Foulon monte tout un dossier avec des photos de ses créations et les explications techniques qui allaient avec, tout en mentionnant son parcours. C’est ainsi qu’elle a été sélectionnée et qu’elle a participé, avec cinq autres coiffeuses de France.
D’autres défis à venir
Aurélie Foulon était la seule candidate du Grand Est et elle s’est d’ailleurs bien défendue sur les épreuves, d’une heure et demie chacune. « On avait une coupe femme, une coupe homme avec barbe et un chignon à réaliser, sur le thème “inspiration japonaise”. On avait nos modèles qu’on devait reproduire sur des têtes à coiffer », explique-t-elle. Malgré les juges qui contrôlaient le travail en temps réel et les impératifs du concours, Aurélie est restée zen. Elle n’est pas stressée de nature.
Avec ce concours, présidé par Raphaël Perrier, grand nom de la coiffure (Aurélie Foulon pratique ses méthodes), d’autres portes s’ouvrent pour la Chaumontaise. S’il s’agissait de son premier concours, ce ne sera pas le dernier. Depuis, elle s’est renseignée pour participer à d’autres événements du genre. Les Hair dressing Awards, avec Raphaël Perrier également, l’intéressent tout particulièrement car les concurrents peuvent venir de partout dans le monde. Se confronter aux pratiques étrangères est un plus pour sa carrière.
La coiffeuse aimerait aussi tenter le concours du meilleur ouvrier de France (MOF) même si la préparation est plus intensive. Ce qui est sûr, en tout cas, c’est qu’elle retente celui du meilleur artisan de France l’an prochain. Aurélie Foulon aimerait se surpasser.
C’est d’ailleurs ce qu’elle fait sans arrêt depuis le début de sa vie professionnelle. Il faut sans cesse qu’elle se trouve de nouveaux challenges à relever. Après avoir ouvert un salon à Chaumont il y a six ans, elle en a repris un à Châlons-sur-Saône il y a deux ans et est formatrice au CFA Alméa depuis l’année dernière. Petit à petit, elle se spécialise et apprend même un autre métier en proposant des perruques pour les personnes malades. Ses deux salons sont d’ailleurs agréés au niveau de l’Assurance maladie. « J’ai envie que ça bouge et j’ai besoin de nouveautés », note-t-elle.