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Châteauvillain : quand environnement et art se mettent en scène ensemble

Les étudiants étaient invités à se montrer attentifs à la scénographie de l’exposition de la Laurentine et à échanger sur le sujet avec ses deux concepteurs.

La composante environnementale est désormais incontournable, dans le monde de la culture et de l’art aussi, que ce soit par les biais des œuvres artistiques ou de la scénographie des expositions. Les commissaires d’exposition se montrent désormais vigilants à cette composante dans leur scénographie. Exemple à Châteauvillain.

C’est à la composante environnementale de l’Art qu’a été sensibilisé une quarantaine d’étudiants de De Gaulle qui se sont rendus jeudi 7 septembre, sur le site Le Chameau à Châteauvillain. « Il y a quelques années nous avions exposé un chien en résine de 4 mètres de haut. Ce ne serait plus possible aujourd’hui. Ce serait montrer le mauvais exemple » indique Pierre Bongiovanni, co-commisaire d’exposition de la Laurentine “Conversations des racines au ciel”.

« On s’oblige à avoir une pratique vertueuse en matière de décor et d’œuvre. La composante environnementale devient une requête. Il faut pouvoir tout réutiliser et faire en sorte que ce soit vertueux : ne pas gâcher et ne pas polluer ».

La scénographie : tout un art !

Un message qui a été bien entendu par ces étudiants qui se destinent à travailler dans ces domaines liés à l’art. « On change chaque année de scénographie. On est friand de conseils. Nous adorons collaborer avec des gens de l’extérieur. Alors si vous êtes intéressés pour collaborer et nous faire différents types de propositions… » lançait comme perche Pierre Bongiovanni aux côtés de Rachel Deghati avec lequel il a partagé le commissariat de cette exposition.

« Notre philosophie est cependant toujours la même : chacun des visiteurs se fait son propre jugement » ajoutait-il dans son souci d’expliquer la scénographie mise en place pour cette exposition qui s’est tenue tout l’été. « Est-ce que vous avez remarqué les différents espaces que nous avons voulu créer ? Il y a une zone où nous avons placé des œuvres d’artistes très en colère et une zone où nous avons placé des œuvres d’artistes en paix par exemple ».

Décortiquer, comprendre et critiquer la scénographie mise en place par la Laurentine était en quelque sorte l’exercice du jour pour ces élèves ayant fraîchement fait leur rentrée.

« Pourquoi ces bouts de bois ont été placés là par exemple ? C’est pour répondre, converser, avec les photos d’insectes d’Eric Girardot situées en face. D’un côté, il y a cette série de photos d’insectes qui essaie de vous dire : attention où vous mettez les pieds ; attention aux merveilles de la nature qui sont à notre disposition. Et puis en face il y a ce bois où des dessins ont été faits par des scolytes (insectes xylophages) qui amène à la fois un regard inquiet mais aussi d’admiration par la beauté des dessins produits par ces insectes. »

Un murmure constant

Cette notion de dialogue se prolonge également par la présence de ce murmure constant, volontairement provoqué par les deux commissaires d’exposition. Un murmure issu de plusieurs vidéos qui laissent à voir et à entendre le résultat d’entretien avec une vingtaine de personnes à qui La Laurentine avait demandé : « Comment fait-on de sa vie une œuvre d’art ? »

Dans le cadre de cette sensibilisation, les étudiants ont également été amenés à rencontrer les membres du camp d’entraînement Simone situé à quelques pas de là. Avec ces derniers, ils se sont également rendus sur le site de la Belle balade, parcours artistique à ciel ouvert situé dans les bois de Châteauvillain.

De notre correspondante Catherine Jeanson

Une table ronde sur l’intelligence artificielle

Pour clore son exposition estivale, la Laurentine organise dimanche 10 septembre, à 17 h, une table ronde sur le thème de l’Intelligence artificielle. Les intervenants donneront leur point de vue sur différents aspects de l’irruption massive de l’Intelligence artificielle dans nos vies.

Parmi eux : Yoran Brault, développeur de solutions numériques proposera une présentation globale des enjeux du déploiement de l’IA ; Nicolas Brunelle, philosophe évoquera les aspects philosophiques de cette nouvelle technologie ; Françoise Nyssen des éditions Actes Sud et ex-ministre de la Culture se penchera sur les conséquences de l’IA pour les mondes de la culture et de l’édition ; Muriel Pénicaud dirigeante en entreprises, ex-ministre du Travail proposera une analyse des impacts de l’IA sur l’emploi, la formation et l’économie ; et Reza, photojournaliste, donnera son opinion sur les mutations culturelles et artistiques générées par l’utilisation des Intelligences artificielles  (IA).

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