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« Chasser en février, c’est économiser pour demain »

Dans un courrier adressé aux chasseurs haut-marnais, le président de la Fédération de chasse, Thomas Corvasce, rappelle la nécessité de prélever un maximum de sangliers jusqu’à fin février.

Même si les résultats des prélèvements de sangliers sont à la hauteur de ses attentes, le président de la Fédération des chasseurs de Haute-Marne (FDC 52), Thomas Corvasce, souhaite marquer le coup avant la fin de la saison. Alors que la chasse doit s’achever le 29 février, une possibilité a été offerte aux préfets de prolonger les prélèvements de sangliers jusqu’à fin mars. C’est une possibilité, pas une obligation. D’ailleurs dans le monde de la chasse, cette idée ne réjouit personne. Elle en contrarie même un grand nombre… Pour autant, l’idée de l’équipe de la Fédération des chasseurs est de faire en sorte qu’il n’y ait pas à avoir recours à ce délai supplémentaire. Pour cela, c’est tout simple, les objectifs doivent être atteints.

Dépenses élevées

À ces fins, le président Corvasce a adressé une missive à l’ensemble des chasseurs haut-marnais, en fin de semaine dernière. Dans ce courrier, il est notamment rappelé le mode de financement des dégâts. « Depuis l’assemblée générale de 2013, nous payons le dernier exercice comptable connu pour éviter de faire des prévisions hasardeuses et pour payer au plus juste les dégâts commis par le grand gibier », peut-on lire dans le courrier. « Chaque année, en décembre, un groupe de chasseurs est réuni à la FDC pour préparer le budget mis au vote à l’assemblée générale du mois d’avril suivant. (…) En décembre 2019, nous avons fait le bilan de l’exercice du 1er juillet 2018 au 30 juin 2019. Les dépenses s’élèvent à 2 140 000 €. »

« La seule solution viable »

Le président appelle les chasseurs à ne pas s’opposer. « Toutes les zones ou presque sont déficitaires. Petites ou grandes, boisées ou non, avec de grandes chasses ou de petites sociétés. Cette année est exceptionnelle en termes de dégâts ! Il ne faut pas nous opposer, seule la solidarité nous sortira de ce mauvais pas, car la crise est générale. » La pression financière est supérieure de 870 000 € par rapport à l’année passée, soit 60 % d’augmentation en moyenne : l’absence de fructification et une grosse reproduction en sont la cause. »

Le mot d’ordre, inscrit en rouge en conclusion sur le courrier de la FDC est clair : “ Continuer à chasser en février, c’est économiser pour demain ”. « La seule solution viable est de faire baisser les effectifs pour atteindre un prélèvement compris entre 8 000 et 10 000 sangliers. »

S. C. S.

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