Charles Milesi va devoir remonter aux 6 Heures de Spa Francorchamps
C’est déjà la 3e manche du championnat du monde d’endurance (WEC). Le natif chaumontais Charles Milesi tentera, avec ses équipiers chez Alpine, de revenir en haut du tableau LMP2. Encore faudra t-il, ce samedi (12 h 45), parvenir à remonter de la 11e et dernière place aux 6 Heures de Spa Francorchamps (Belgique).
Après une manche inaugurale frustrante à Sebring (problème mécanique) et décevante à Portimao, faute d’opportunités, l’écurie Alpine compte bien retrouver la place qui était sienne en LMP2, il y a quelques années. Les voitures bleues, les N°35 et N°36, vont alors affronter le circuit considéré comme le plus beau au monde : Spa-Francorchamps, dans les Ardennes belges.
Au volant de la N°36, justement, Charles Milesi espère que la performance va enfin être trouvée, afin que ses équipiers Matthieu Vaxivière et Julien et lui puissent jouer le podium. Mais la préparation a débuté assez lentement. « On sait qu’on avait peu de temps de préparation donc on a cherché à jouer le chrono en première séance d’essais » raconte le Haut-Marnais de naissance. « Mais on était assez loin des meilleures voitures : on a dû essayer autre chose. »
La deuxième séance d’essais libres s’est bien mieux passée pour le trio français, dont l’écurie prépare son arrivée en Hypercar l’année prochaine.
Sont ensuite venues des qualifications où les conditions ont été plus que capricieuses…et sujettes aux surprises
Toujours pas dans les premiers
Contrairement aux 24 Heures du Mans, s’élancer d’une bonne place sur la grille se révèle bien plus primordiale sur ces 6 Heures de Spa. Surtout dans une catégorie aussi relevée et homogène que le LMP2.
Les qualifications ont commencé en retard, à cause de l’accident de la Porsche N°56 en GTE. Chaque catégorie disposant de quinze minutes pour se qualifier, Charles Milesi a pris le volant pour aller chercher une place intéressante.
« On a compris qu’on était assez peu efficaces dans les virages lents et sur un circuit comme Spa, c’est pénalisant par endroits. Mais on a trouvé des réglages qui devraient nous permettre de faire un pas en avant. »
Le natif chaumontais a démarré sa séance de qualifications sur quelques tours de reconnaissance avant de changer de pneus. Il a réalisé au final le 11e et dernier temps des LMP2.
« On a été assez embêtés par le manque de roulage, dû aux drapeaux rouges dans les autres séances », affirme Charles Milesi. Le pilote de la N°36 a échoué à plus d’une seconde de la pole position.
Désormais, il faudra au Haut-Marnais de naissance attraper le bon rythme pour tenter une remontée. D’autant que les opportunités de dépassement sont plus nombreuses qu’à Portimao. Et surtout : il s’agira de se rassurer avec les sacro-saintes 24 Heures du Mans, en juin.
Bastien Dauby