Chapelle Saint-Aubin : trois phases de travaux au programme
Classée monument historique, la chapelle Saint-Aubin va voir en 2024 sa rénovation, entamée depuis 2005, se poursuivre. Tour d’horizon.
Après des travaux urgents d’entretien à la demande de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) menés en fin d’année 2023 pris en charge par moitié par l’Union départementale de l’architecture du patrimoine et par l’association des Amis de la chapelle Saint-Aubin, avec la réfection des joints à l’angle ouest, d’infiltrations côté sud et du traitement complet du toit de la partie nord afin d’éliminer la mousse, le chantier de rénovation va bel et bien continuer. « L’association a été mise en place en novembre 2007 pour faire activer la rénovation de cet édifice au fort passé culturel et qui ne demande qu’à être mis en valeur sur la route du Der. Grâce à l’action de cette association et de la mairie qui est propriétaire des lieux avec le concours de la Drac, des premiers travaux ont été réalisés (toiture, plafond, bancs) et à ce jour, ce sont plus de 60 000 € qui nous ont déjà été versés par l’association. Heureusement qu’ils sont là », souligne le maire, Michel Hurson. Avec les épisodes de sécheresse, l’édifice se dégrade à vitesse grand V et « des fissures énormes apparaissent ». L’agence Bortolussi a mené des études ces douze derniers mois et la municipalité vient de recevoir la récapitulation financière du programme à venir.
Plus d’un million d’euros de travaux
La première phase prévoit la reprise en sous-œuvre de la nef et des bas-côtés pour 340 000 €, la deuxième phase mènera à la reprise en sous-œuvre du chœur pour 340 000 € et la troisième phase s’occupera des sols intérieurs et des consolidations des élévations pour 370 000 €. Une réunion organisée par la Drac avec la sous-préfecture, le Conseil régional, le Conseil départemental, le GIP, les élus locaux, la Fondation du patrimoine, l’agence Bortolussi et d’autres acteurs doit avoir lieu courant janvier, afin d’établir le montage financier et le planning des travaux. « Sachant que la phase n°1 serait à réaliser rapidement vu l’état des dégradations, les autres pouvant être échelonnées dans le temps. C’est un très lourd dossier à mettre en place », confie Michel Hurson.