Chalindrey : se souvenir malgré tout
La commémoration de l’Armistice de 1918 s’est déroulée en comité restreint, mercredi 11 novembre, devant le monument aux morts place de Verdun, en raison du confinement et de la pandémie de Covid-19.
Le 11 novembre 1918, les canons s’arrêtent à la onzième heure du onzième jour du onzième mois de l’année 1918 sur le front, au Nord-Est de la France. Les soldats sortent des tranchées, les cloches et les sonneries de clairon retentissent. Le 8 mai 2020, lors de la commémoration de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, célébrée à huis clos en raison du confinement et de la pandémie de Covid-19, les rares participants et porte-drapeaux avaient espéré se retrouver en nombre et avec du public pour la cérémonie du 11 novembre.
Il n’en fut rien. Le coronavirus circule toujours activement en France. Au point de déclencher une deuxième vague et d’engendrer un nouveau confinement depuis le 30 octobre.
C’est donc à nouveau à huis clos, masqués et même «en catimini» selon le maire, Jean-Pierre Garnier, et son premier adjoint, Jean-Yves Provillard que le porte-drapeau David Giaquinto, le président de l’UNC-AFN Fabrice Rosenbaum, le représentant du Souvenir français Serge Forgeot se sont retrouvés à 11 h 15, hier, pour célébrer les 102 ans de l’Armistice de 1918.
« C’est tristounet. On aurait espérer que ce soit plus chaleureux, plus gai, mais c’est comme cela. On n’a pas le choix, on s’adapte », confiaient les officiels présents. Il y a eu les sonneries, “La Marseillaise” entonnée mais sur des bandes-son et en l’absence des habituels musiciens de la Lyre.
Jean-Yves Provillard a donné lecture du discours de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des anciens combattants puis a cité un à un le nom des soldats morts pour la France durant cette Première Guerre Mondiale.
Le maire a ensuite déposé une gerbe devant le monument aux morts.