Chalindrey : le déneigement, une méthode bien rodée
Les premières neiges qui sont tombées en abondance ont mobilisé jusqu’à huit membres des services techniques pour assurer une circulation fluide dans la cité cheminote.
Prévenus depuis plusieurs jours, grâce aux prévisions météorologiques, les employés, avec leurs engins préparés sont intervenus dès les premiers flocons. Le premier magistrat de la commune, Jean-Pierre Garnier, précise les priorités de la tournée : « On commence par les rues conduisant au collège. Par temps de neige ou de verglas, les cars scolaires évitent la rue des Adieux et passent par celle de Paris. » Les tracteurs munis de lames et de systèmes de salage ont poursuivi leur parcours préétabli. Les carrefours importants, les accès aux bâtiments communaux, les hameaux du Foultot et des Archots puis les autres artères et parkings ont ensuite été dégagés. Les routes à forte déclivité ont été particulièrement surveillées. Le maire précise : « Quand il y a beaucoup de neige d’un coup, nous pouvons faire appel à un agriculteur avec qui nous avons un accord. Il a alors la moitié des rues à traiter. »
Allées et venues des engins
Un micro-tracteur s’est occupé des voies étroites et des trottoirs. Commune, intercommunalité et Département ont chacun dégagé les zones dont ils ont la charge. De leur côté, les camions du Département se sont occupés des voies départementales qui traversent la commune. Ils ont donc déneigé et salé les rues de Langres, Marceau, Diderot, de la République, de la Libération, du Maquis, de Grenant, la route de Torcenay et l’avenue Gambetta. Avec les allées et venues des engins, le stock de sel, situé sur un terrain d’une entreprise de Chalindrey partenaire de la commune, a fortement diminué pendant ces deux jours.
La période d’astreinte a commencé à la mi-novembre et, chaque semaine jusqu’à fin février, un chauffeur d’engin de déneigement sera chargé de se lever à 5 h pour vérifier si les services techniques doivent intervenir.