« C’est magnifique ! » : (re)Trouver sa famille, son identité !
Signé Clovis Cornillac, “C’est magnifique” suit les déambulations d’un “Robinson”, parti à la découverte de la vie citadine, à Lyon. Soit, un périple complet, entre réalisme et fantastique. En DVD depuis le 5 octobre.
Au démarrage, un drame et une révélation inattendus. Dans un village reclus de la civilisation, un homme d’une quarantaine d’années, Pierre Feuillebois (Clovis Cornillac), apprend une nouvelle implacable : il n’est pas le fils de ses parents.
Tout est alors chamboulé pour ce spécialiste des abeilles et des hibiscus. Pris entre le deuil et le chagrin, cet “indien” va rapidement se ressaisir et se fixer une double mission : aller en ville et retrouver ses parents biologiques. Va-t-il donc concrétiser cette quête nouvelle ? Acteur de son propre film, Clovis Cornillac signe une véritable odyssée, frisant avec de multiples univers. Soit, ceux des contes de fées, de Daniel Defoe et du long-métrage “Un indien dans la ville”. À peine arrivé à Lyon, Pierre Feuillebois, qui n’a, pour le moins, jamais existé officiellement, est vite propulsé dans l’implacable réalité de la société moderne.
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Il doit remplir des papiers, trouver un travail, ouvrir un compte bancaire. En somme, c’est une identité qu’il lui faille retrouver pour ne pas disparaître… Et ce, avec l’aide de connaissances, qui deviendront des amis.
Une magie complète !
Porté par la notion de famille et la diversité, “C’est magnifique” nous offre un vaste panel de valeurs, de sentiments et de couleurs.
Il y a de l’amour, des détournements du genre féminin/masculin, de l’émotion et des sourires.
Tout ce qui est relatif à la complexité de la vie, en somme. Mais, au bout du tunnel, il y a la beauté d’un endroit idyllique et naturel, de plantes nouvelles et inconnues. Est-ce là le lieu de résilience et de réconciliation finale ? Suspense !
Par Aldric Warnet
