Catherine Mandret obtient un sourire de la Ville
ASSOCIATIONS. En charge du Théâtre actif depuis plus de 30 ans, Catherine Mandret a peu goûté de voir sa subvention réduite à 1 000 euros et s’en est fortement émue sur les réseaux sociaux. Après entretien avec la municipalité, elle dit « comprendre » mais demeure inquiète pour l’avenir.
Le dernier conseil municipal a été une véritable douche froide pour Catherine Mandret. L’artiste et comédienne bien connue du territoire y a appris que son association Le Théâtre actif, qu’elle a fondée en 1991, ne toucherait que 1 000 euros de subvention contre 2 000 les années précédentes. Une diminution, s’est-elle émue sur les réseaux sociaux qui pourrait mettre en péril l’avenir de la structure, bien connue pour donner de la joie vivre aux résidents des Ehpads, avec l’opération “Sourires”.
Les esprits se sont quelque peu échauffés, Catherine Mandret ayant été particulièrement déçue de n’avoir eu, dans un premier temps, aucun contact avec la municipalité. Cette absence de dialogue était en réalité due à une erreur de numéro de téléphone, reconnaît la présidente du Théâtre actif. Qui a finalement pu converser avec Marylène Grépinet, adjointe aux Affaires sociales. La discussion a permis de désamorcer les tensions. « Elle m’a expliqué qu’il leur était impossible de faire autrement cette année, mais qu’ils ne nous lâcheraient pas », rapporte Catherine Mandret, soulagée sur ce point.
La crainte d’un effet boule de neige
La décision de la municipalité s’explique par un mécénat de quinze mille euros obtenue des Pompes funèbres générales par le Théâtre actif. « Mais ce don est pour développer nouveaux projets en-dehors de Langres… », se désole la présidente Mandret, qui craint surtout un effet boule de neige : « Depuis des années, le Département, la Drac (Ndlr : Direction régionale des affaires culturelles) et l’ARS (Ndlr : Agence régionale de santé) s’alignent sur la Ville. S’ils suivent, nous serons vraiment en difficulté ».
La Ville s’est néanmoins engagée à agir dans un tel cas de figure, au grand soulagement de Catherine Mandret. « La Ville de Langres ne peut pas tout subventionner, nous lui avons demandé de voir avec l’ensemble des collectivités. Cependant, il n’est pas exclu que l’on repasse, l’an prochain, à 2 000 ou 2 500 euros, si c’est nécessaire », confirme-t-on du côté de la municipalité, qui se réjouit d’une discussion au final constructive.
N. C.