Carte scolaire : réaction commune du PS et du PCF
« Le couperet est encore tombé sur la Haute-Marne en termes de moyens alloués à l’Education nationale. Une trentaine de postes sont supprimés dans les écoles primaires par le directeur des services départementaux de l’Education nationale. Certes, notre département connaît une baisse démographique comme de nombreux territoires ruraux mais cela nécessite-t-il une énième coupe dans les moyens mis à disposition pour l’éducation et l’émancipation de nos enfants ? Comment justifier ce fait autrement que par la volonté gouvernementale de toujours donner moins aux services publics (cœur de la République), de « faire des économies » et rester dans le cadre de la sacrosainte « rigueur budgétaire ».
Concrètement, ces mesures vont amener à des classes toujours plus chargées, à une surcharge de travail aux [enseignants confrontés] à plus de classes à double ou triple niveaux tout en assurant l’inclusion des élèves en situation de handicap et à besoins particuliers.
« Logique purement comptable »
Alors que le gouvernement communique sur les classes à douze élèves dans l’éducation prioritaire, M. Fonné, directeur départemental, affirme « en même temps » aux organisations syndicales « qu’on peut aller jusqu’à 15 ». Donc, dans une logique purement comptable, sur cinq classes à douze, on peut supprimer un poste et passer à quatre classes à quinze élèves. Comment assurer un cursus scolaire satisfaisant et émancipateur dans ces conditions ? »
Pour le PS et le PCF, « recrutement massif d’enseignants […], augmentation des salaires des enseignants, élaboration démocratique des programmes, effectifs réduits pour un meilleur apprentissage (quinze élèves en petite section de maternelle, 20 dans les autres sections de maternelle et en élémentaire, 25 à partir du collège ; douze maximum dans l’éducation prioritaire) » sont des orientations « qui sont des choix politiques et doivent être érigées comme des priorités ».