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Caroline Peschaud et Kévin Bouly, leur étrange immersion aux Jeux

Livrés à eux-mêmes, l’haltérophile langrois Kévin Bouly et l’ex-judoka marnavalaise Caroline Peschaud, partenaires d’entraînement de Benjamin Hennequin et Lucie Décosse, vivent finalement les JO de Londres d’assez loin. Ils jonglent entre visites, shopping et compétition. Impressions.

Il a croisé Yannick Noah et Brahim Asloum. Tony Parker et ses partenaires aussi. Elle a trinqué au Club France en l’honneur des judokas médaillés ces derniers jours et admire chaque jour le Tower Bridge en se réveillant. Il, c’est Kévin Bouly. Le Langrois avait été désigné partenaire d’entraînement de Benjamin Hennequin par l’encadrement de l’équipe de France. Elle, c’est Caroline Peschaud, ex-judoka de Marnaval/Saint-Dizier, désormais à Maisons-Alfort et mandatée pour soutenir et aider Automne Pavia et Lucie Décosse.

A Londres, pourtant, les deux sportifs haut-marnais ne se retrouvent guère dans les salles d’entraînement. Leurs accréditations ne leur donnent qu’un accès limité aux installations olympiques, sites de compétition compris.

« Et nous ne sommes pas logés au village olympique avec les athlètes », complète Kévin Bouly.

« Motivée à 400 % »

« Nous sommes dans un village annexe, dans une université du centre de Londres, près du Club France et du Tower Bridge »,confirme Caroline Peschaud. Chaque jour, c’est le système D qui prévaut. Leur fédération respective tente de leur dénicher des billets pour assister aux épreuves. Et à chaque fois, c’est un vrai défi. Caroline Peschaud n’a par exemple pas pu assister aux combats d’Automne Pavia.

« En fait, on ne sert pas à grand-chose. On vit au jour le jour » , résume-t-elle en souriant. « On est plus spectateur. Pour nous, il n’y a plus de stress. On vit les Jeux différemment, mais personnellement, ça ne me dérange pas », indique pour sa part l’haltérophile langrois.

La fête, en somme, pour les deux athlètes haut-marnais qui rêvent de revenir. Mais pour de vrai. En compétiteur. « Ça donne des idées, c’est sûr. Et c’est une expérience terriblement enrichissante » , lance Kévin Bouly. « Je savoure et je me dis que j’ai une envie monstrueuse d’être sur les tatamis la prochaine fois. Cette aventure m’a motivée à 400 % ! » Rendez-vous est pris pour Rio. Dans quatre ans.

D. C.

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