[Vidéo/Photo] Caph’Arts’Naüm : un festival béni des dieux pour la 2e journée
La première journée du festival Caph’Arts-Naüm à Lafauche, vendredi 25 août, avait frôlé l’annulation en raison des conditions météo de la veille. Le lendemain, sous un ciel pratiquement sans nuages, a vu une fréquentation massive du public. C’est un festival béni des dieux.
« La vie est belle. Après une certaine crainte, hier, nous avons eu un public dont le nombre est comparable à celui de l’année dernière » a commenté Arnaud Gauthier, président de l’association les An’ARTS’Chroniques, de Bourmont, à l’origine du festival Caph’Arts’Naüm, dont c’était la 8e édition au château de Lafauche.
Samedi 26 août, cette seconde journée de spectacles a débuté avec la Compagnie la Cour singulière et « Josette et Mustapha ». Josette est vieille. Ce sujet, grave, a été traité avec des pointes d’humour, déclenchant les rires des spectateurs. La vie de Josette, née en 1931, est totalement déroulée, passant par son adolescence avec toutes les recommandations possibles de ses parent, par son mariage, jusqu’à son âge avancé. Josette se raconte avec Mustapha, sans oublier le concours de marionnettes.
On est ébloui par la métamorphose physique de Josette, que l’on voit dans la force de l’âge puis en dame âgée, traînant la jambe, avec la voix devenant hachée. Ce fut un spectacle remarquable, captivant, qui a été salué par un tonnerre d’applaudissements.
Cette première prestation a été suivie de musique, intitulée Virage. C’est la rencontre de deux artistes, François Castiello, accordéoniste, et Cyril Gilibert, batteur. Ils ont entraîné les spectateurs dans un univers infini, large et libre, passant du blues à la techno, du jazz à la poésie de Baudelaire.
Puis, les spectacles se sont succédé jusqu’à 1 h 35, début prévu pour la prestation de Peroke 2.0, disc-jockey naviguant entre sons orientaux et électro-techno, qui devait clore ce festival.
De notre correspondant Robert Costanza
Quelques échos
Des spectateurs : « J’ai trouvé ce premier spectacle tout simplement magnifique » a souligné une Vosgienne, assidue du festival. Elle a été relayée par un homme, également un familier du festival, «Extraordinaire». Plus globalement, une habitante d’un village voisin de Lafauche, qui vient pour la 2e fois, estime que «Ce festival change de ce que l’on peut voir habituellement. C’est tout simplement un autre monde, un peu farfelu, ce dont on a besoin»
Dynamiser l’offre culturelle : » Avec la participation d’Arts Vivants 52, nous avons voulu, cette année, proposer une animation du territoire avec la participation de dix bénévoles, dont des résidants du Foyer de vie de Saint-Blin, qui ont chacun fabriqué une marionnette. Derrière leurs marionnettes, ils ont offert une déambulation au public le dirigeant vers le premier spectacle» a expliqué Arnaud Gauthier.