Canoë-kayak : une compétition sous le soleil

Mercredi 11 octobre, les feuilles hésitant à tomber pour ne pas évoquer l’automne et le soleil se mirant dans l’eau de la Marne, le temps était idéal pour la pratique du kayak sur le bassin de la Pointerie à Ancerville. L’ABCK (Ancerville-Bar-le-Duc canoë-kayak) recevait ses homologues des clubs de Saint-Mihiel et de Wassy pour la dernière manche du combiné organisé sous l’égide du Comité départemental de Meuse. Ils étaient une trentaine, de 7 à 12 ans, à évoluer par catégories, installés dans leurs embarcations et bien encadrés par une équipe de bénévoles.

Cinq ateliers ludiques leur étaient proposés. Le premier consistait à descendre la petite glissière le plus vite possible. Une branche d’arbre malencontreusement coincée aurait pu mettre à mal l’épreuve sans la célérité de l’entraîneur, Marvin Tulpin, qui est intervenu dans le cours d’eau pour l’enlever, scie à la main. Le second était le slalom, chronométré comme il se doit. Le troisième atelier initiait les jeunes au “bordercross” ou “kayakcross”, discipline qui sera pour la première fois aux Jeux olympiques en 2024 : les bateaux partent par cinq, ensemble, bord à bord et, là encore, il faut mettre le moins de temps possible. L’avant-dernière épreuve sollicitait le sens de l’équilibre avec le paddle, sur un petit circuit prédéterminé. Enfin, des tests physiques comme des pompes et des tractions mettaient fin à la compétition, les points obtenus comptant seulement en cas d’égalité. Chaque atelier pouvait être réalisé deux fois pour garder le meilleur résultat. Les points totalisés à la fin s’additionnaient aux deux premières manches du combiné pour obtenir un classement général.

Pendant les trois manches, les enfants ont donné le meilleur d’eux-mêmes, à l’image des adolescents du minipag organisé sur le bassin olympique de Vaires-sur-Marne le week-end dernier. Quatre jeunes Meusiens des clubs de Saint-Mihiel et de l’ABCK ont ainsi pu assister à une manche de la coupe du monde de slalom, vivre un podium en or français et entendre en direct s’égrener les notes de “La Marseillaise”. De quoi leur donner l’envie de la gagne, si besoin était.