Canoë-kayak : La vie de l’ABCK reprend son cours

Le week-end dernier, le club d’Ancerville/Bar-le-Duc canoë-kayak a renoué avec la compétition et une manche de coupe de France N3 qualificative pour le championnat national. Le base nautique meusienne a retrouvé de la vie et de l’émulation.

Comme pour tous les sportifs qui reprennent petit à petit le cours de leur passion en cette période de déconfinement progressif, les céistes et les kayakistes présents, ce week-end, à Ancerville avaient tous “la banane”. Une météo idéale, près de 250 embarcations à l’appel : tous ont été ravis de retrouver les sensations et la compétition. Car cette manche de coupe de France N3 n’avait pas l’allure d’une simple reprise. Pour beaucoup, l’enjeu était réel : gagner une qualification aux championnats de France de Bourg-Saint-Maurice (du 17 au 25 juillet) et engranger des points pour tenter de passer en Nationale 2, la catégorie supérieure.
« Il y avait une forte émulation, confirmait d’ailleurs Isabelle Reby, la présidente du club organisateur d’Ancerville/Bar-le-Duc canoë-kayak. Ces qualifications avaient lieu dans toutes les régions de France et nous sommes celle qui comptait le plus de participants. C’est dire si l’envie et la motivation étaient présentes. »

Dans les faits, les acteurs locaux, qu’il sagisse de bénévoles ou de concurrents, se sont beaucoup investis au cours de cette journée. Sur le plan d’eau, les Ancervillois/Barisiens ont également fait la démonstration de leur talent : pas moins de cinq podiums ont été obtenus (lire les classements), confirmant là aussi la bonne tenue du club au niveau général. « L’ABCK trône actuellement au troisième rang au niveau national et nous espérons bien conserver cette place sur le podium, même si cela va être très difficile », poursuivait la présidente meusienne.
Ce week-end, d’autres céistes ou kayakistes, pas forcément classés en N3 mais aux niveaux supérieurs (N2 voire N1) étaient également de la partie pour marquer des points, « en s’adaptant évidemment aux conditions de la N3 qui peuvent parfois devenir gênantes pour eux », ajoutait Isabelle Reby. Mais l’essentiel était peut-être ailleurs : faire enfin revivre pleinement la base nautique ancervilloise.
Laurent Génin