Cabane de chasse, voiture, grange… à Beurville, deux nuits d’incendies
FAITS DIVERS. Une cabane de chasse a été incendiée dans la nuit de mercredi 14 à jeudi 15 février, à Beurville. La nuit suivante, une voiture et une grange attenante ont également pris feu. Une enquête est en cours.
Une semaine après des dégradations sur le mur de la mairie, la commune de Beurville a connu deux nouveaux épisodes à classer au rayon des faits divers. D’abord, dans la nuit de mercredi 14 à jeudi 15 février, aux alentours de 3 h 30 du matin. Une cabane de chasse, propriété de l’État gérée par l’Office national des forêts, a été entièrement dévastée par les flammes. La cabane historique – construite en 1943 – d’environ 200 m2 servait à ses débuts de camp de travailleurs.
La brigade de recherches de Saint-Dizier prend le relais
Si la bâtisse, située à 7 km de Beurville, en forêt de Blinfey, entre le village et Cirey-sur-Blaise, avait aujourd’hui une vocation cynégétique, elle faisait aussi office de salle polyvalente et servait pour plusieurs événements. « Heureusement que le vent était dans le bon sens ce soir-là », indique un riverain, pour qui les faits ne sont « clairement pas accidentels ». En plus des pompiers locaux, les gendarmes de la communauté de brigades de Wassy sont rapidement intervenus sur place pour procéder aux premiers constats.
Le lendemain, dans la nuit de jeudi 15 à vendredi 16 mais cette fois, à 0 h 30 du matin, une voiture a été brûlée dans la commune. « Le feu s’est propagé à un second véhicule en stationnement et à une grange attenante », indique le chef d’escadron Régis Turlan Arto, commandant de la compagnie de gendarmerie de Saint-Dizier. Vu l’ampleur de ces incendies qui plus est très rapprochés, la COB de Wassy s’est dessaisie de l’affaire au profit de la brigade de recherches de Saint-Dizier.
La cellule d’identification criminelle sur place
« Entre l’attaque de la mairie huit jours avant et ces deux incendies, on ne dort pas beaucoup. Tout peut être envisagé, les enquêteurs sont à côté de moi en ce moment », nous confiait samedi 17 février au matin le maire de Beurville, Laurent Lallement, perturbé par ces inhabituels épisodes d’insécurité. Ce samedi matin, « la cellule d’identification criminelle de Chaumont est également sur place, pour retrouver des indices, voir si il n’y a pas eu d’accélérants », poursuit le commandant de la compagnie de gendarmerie bragarde.
« L’enquête est en cours pour déterminer à la fois les causes de ces sinistres et vérifier si il y a des liens entre ces affaires. Nous ferons tout pour garantir la tranquillité des habitants », assure de son côté le procureur de la République de Haute-Marne, Denis Devallois.
N. F.