Maxime Roatta : « ça ne change rien à notre mission ! »

JHM Quotidien : Comment avez-vous abordé ce match en tant que titulaire ?

Maxime Roatta (“pointu” du CVB 52) : « Je n’ai connu ma titularisation que juste avant le match. Je savais que Jesus (Herrera) avait passé deux jours difficile, avec de la fièvre. Donc je m’attendais un peu à ce que je débute la rencontre. Mais cela fait plusieurs semaines que je me sens bien à l’entraînement, je travaille sur moi. Je cherche des angles et à prendre le ballon plus haut. Lorsque je suis entré sur le terrain, à Tourcoing, j’ai vraiment conservé cet état d’esprit. Je me suis senti bien et utile à l’équipe… Jusqu’à ma sortie. »

JHM Q : Que s’est-il passé justement sur votre sortie dans le troisième set ?

M. R. : « Je suis dégoûté ! J’ai commencé à ressentir une crampe au mollet. Je venais de réussir un “ace”, puis tout d’un coup, j’ai senti que je ne pouvais plus du tout sauter et bouger. Pour moi, c’est une grosse frustration, car je tenais plutôt bien ma place. Il a fallu que je sorte du terrain. »

JHM Q : Comment expliquez-vous la perte de ce match ?

M. R. : « On n’aurait jamais dû aller jusqu’au cinquième set. On aurait pu finir le match avant. Mais sur le terrain, on sentait petit à petit que la rencontre nous filait entre les doigts. Il faut féliciter les Tourquennois qui n’ont jamais baissé les bras et qui ont vraiment excellé au service dans les deux derniers sets. Ils ont bien joué le coup, devant une salle comble, avec une ambiance énorme. Ils ont également su en profiter. »

JHM Q : Cette défaite peut-elle faire mal à la tête de l’équipe ?

M. R. : « On va digérer cette défaite dès ce soir (jeudi 14 avril) et se concentrer sur notre prochain duel qui s’annonce ce samedi (16 avril). On va rester focus sur ce prochain match. Les joueurs qui étaient un peu moins bien devraient avoir récupéré. On aura un groupe encore plus compétitif. Je ne pense pas qu’il faille se morfondre après cette défaite. Ça ne change rien à notre mission. Il faut gagner encore une de nos deux dernières confrontations, et on en a les moyens. »

Recueillis par L. G.