Ça jazz au Signe
Ambiance électrique au Signe. Le 14 janvier dernier, la classe de jazz de Jean-Paul Thièrion, qui s’exprime régulièrement au Conservatoire de Musique, a donné restitution de moult répétitions devant un public de connaisseurs mais aussi devant des personnes qui avaient juste bien besoin de s’évader en cette période tristounette.
A cette occasion, le premier étage avait des allures de cabaret grâce à un espace totalement transformé. Une belle façon d’accueillir comme il se doit les inconditionnels de cette musique qui colle à la peau.
Installés autour de tables rafraîchissantes ou encore sur des transats, façon bar de la plage, les spectateurs ont pu profiter d’une ambiance où tout était réuni pour les emporter musicalement bien loin de leurs préoccupations quotidiennes.
Le public a été servi. Devant une salle comble, une vingtaine de musiciens sur quatre formations ont renvoyé le public dans les années 1960 à 1980 sur des rythmes soutenus marqués par le swing, le Be Bop, la Bossa Nova. Ils ont aussi été bercés par le blues d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
Le final a été largement applaudi. Le public en a redemandé et les musiciens se sont exécutés.
De notre correspondant Norbert Monzein