BTP et canicule : « le personnel à pied » est plus vulnérable
Ce mercredi 23 août, les employés de la société Boureau travaillaient sur le chantier de la future école de la Rochotte, à côté du collège. Face à la canicule, ils ont réduit de 30 minutes leur pause du midi pour finir un peu plus tôt.
Pour les personnes du secteur du bâtiment et des travaux public, la canicule rend le travail encore plus difficile qu’à son habitude. « La chaleur est particulièrement dure à gérer pour le personnel à pied, comme ceux qui font la bordure et l’assainissement », indique Florian Boureau, conducteur de travaux à la société Boureau. Ce qui n’est pas le cas des ouvriers travaillant sur le futur complexe scolaire de la Rochotte, qui étaient tous à bord d’engins de chantier ce mercredi 23 août.
Toutefois, l’entreprise adapte quand même ses horaires. « On réduit la pause du midi pour pouvoir finir plus tôt. Au lieu de prendre 1 h 30 à midi, on prend 1 h et on termine à 17 h. » Par ailleurs, depuis déjà quelques années, des points d’eau sont mis sur tous les chantiers de la société Boureau.
Une autre solution serait de commencer très tôt, à 5 h du matin, ou très tard le soir, mais ce n’est pas toujours faisable. Il faut que le chantier soit plutôt isolé afin de ne pas causer de nuisances aux riverains, mais aussi que le créneau soit aligné sur celui des éventuels fournisseurs de matériaux qui livrent souvent vers 7 h 30.
Dans le cas de chaleurs plus extrêmes que celles de cette semaine, la journée de travail peut être reportée pour être réalisée sous de meilleurs conditions. Néanmoins, en fonction de délais ou des clients, ce n’est pas toujours possible. « Dans de grands chantiers, ou dans le cas d’un appel d’offre, il n’est pas toujours possible de décaler une journée. Cela se fait plus facilement chez les particuliers », souligne Florian Boureau.
J. G.