Bourse médicale : les Savoir-Faire poursuivent leur parcours de santé
La communauté de communes des Savoir-Faire (CCSF) a signé, jeudi 22 février, deux nouveaux contrats de financement (bourse) avec des étudiants en médecine en vue de leur future installation sur le territoire, portant à quatre le nombre de participants au dispositif.
Le système imaginé par la communauté des Savoir-Faire (CCSF), pour tenter d’endiguer les menaces de désertification médicale, continue à porter ses fruits. Pour rappel, la CCSF a décidé de financer, sur la base de la signature d’une convention, tout étudiant en médecine durant sa formation. Le système est le suivant : l’étudiant reçoit 1 200 euros par mois de l’intercommunalité de sa deuxième à sa troisième année, 400 euros de la quatrième à la sixième (en complément d’un dispositif déjà prévu par l’Etat pour cette période), puis enfin 1 000 euros mensuels de la septième à la dixième année d’études (internat).
En contrepartie, évidemment, l’étudiant s’engage à installer son cabinet — seul ou en intégrant une maison de santé, les deux sont possibles — sur le territoire de la CCSF dès ses études terminées, et d’y rester pour un minimum de cinq années. Un dispositif gagnant-gagnant, misant sur le moyen, voire le long terme, l’espoir du président Eric Darbot et de son équipe étant que, une fois installé et appréciant le cadre de vie, le néo-médecin décide de définitivement demeurer en Haute-Marne…
Lancé en fin d’année 2023, le dispositif a très vite attiré l’attention de plusieurs étudiants en médecine et porté ses fruits. Deux jeunes futurs médecins généralistes (Raphaël Molli et Eliès Dahach) ont d’ores et déjà signé en décembre dernier. Et, ce jeudi 22 février, à l’occasion du conseil communautaire des Savoir-Faire qui s’est tenu à Corginon, deux nouveaux les ont rejoints, portant le total de signataires à quatre. S’étant spécialement déplacés pour l’occasion, Juliette Baunotte, originaire de Culmont, et Sébastien Jaffuel, de Clermont-Ferrand ont conclu la convention avec Eric Darbot. Et ont hâte de s’installer en sud-est haut-marnais.
N. C.