La bonne année de Yanmar
La sortie exceptionnelle de cinq nouveaux modèles en 2017 explique en partie les bons résultats de Yanmar cette année. (JHM du 19 décembre 2017).
L’année 2017 restera un bon, un très bon cru pour Yanmar : avec un peu moins de 7 000 machines vendues, l’activité est en hausse par rapport à l’an dernier ; la croissance se situera entre 10 et 15 %, performance pour laquelle chacun aurait signé des deux mains aux débuts de la décennie.
Plusieurs facteurs expliquent cet heureux constat : le redémarrage réel de l’économie – et des chantiers – dans toute l’Europe, notamment l’Italie et l’Espagne. Mais aussi la mise sur le marché de pas moins de cinq nouvelles machines cette année. Quatre sont déjà sorties. La dernière, la très attendue SV60 en est à l’étape de la présérie. La production débutera en novembre et les livraisons en décembre (voir encadré).
Trois années sont nécessaires, chez Yanmar, pour mener à son terme un tel projet. Depuis le bureau d’études, la validation des tests (une partie est réalisée au Japon), la mobilisation du département marketing, la logistique, les méthodes puis la fabrication des composants et enfin la réalisation des prototypes.
S’il fallait évoquer une contrariété, ce serait peut-être la capacité de certains sous-traitants, très sollicités désormais, à suivre la demande des constructeurs.
Ce cercle quasi vertueux se traduit par un carnet de commandes plein et une entreprise bragarde qui conserve sereinement une part de marché constante au sein d’un marché qui se développe.
Le déploiement du réseau des 143 vendeurs répartis dans plus de 40 pays porte ses fruits, même si la France demeure le premier marché avec environ 23 % de l’ensemble, à quasi-égalité avec l’Allemagne.
Cette saine croissance s’est stabilisée de manière qualifiée de pérenne par Arnaud Berthier, même si on n’a pas encore retrouvé les chiffres de 2007.
Dans un marché extrêmement saisonnier, Yanmar compte actuellement 440 salariés avec les intérimaires.