Blocage de l’école de Rosoy-sur-Amance

Action symbolique, les parents d’élève de l’école maternelle de Rosoy-sur-Amance ont bloqué l’entrée de l’école hier, lundi 13 mars alors que se tenait le Comité spécial d’administration départemental de repli (CSAD).

Ils ont tenu leur engagement. Lundi 13 mars à 7 h 30, les parents d’élève investissaient les entrées de l’école maternelle de Rosoy-sur-Amance. Comme annoncé lors de la manifestation de samedi 11 mars, l’objectif était de bloquer l’entrée de l’école maternelle. «Nous avons prévenu l’ensemble des parents pour qu’ils ne mettent pas leur enfant à l’école aujourd’hui. Tous ont joué le jeu», explique Laura, une parent d’élève.

Blocage en douceur

Des barrières ont été disposées à l’entrée de la ruelle, une voiture bloque une des deux entrées. Des parents d’élève surveillent la seconde entrée. Si les enfants ne viendront pas, il n’en est pas de même des deux institutrices. Ces dernières avaient été prévenues par leur hiérarchie du blocage. Si des enfants se présentaient, elles devaient les accueillir, c’est une obligation. En revanche, elles n’ont pu avoir accès à leur établissement. 

Rosoy-sur-Amance fait partie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) de Haute-Amance où les primaires sont scolarisés à Hortes. La maternelle est sous le coup d’une fermeture de poste. L’Education nationale a estimé à 21 enfants les effectifs pour la prochaine rentrée scolaire. Parents d’élève et élus ont une autre comptabilité qui est de 26 enfants et cinq autres de moins de trois ans. La bataille des chiffres fait rage. Le blocage a été mené le jour où se tenait le Comité spécial d’administration départemental de repli (CSAD).

Les élus siègent lors de ce comité mais on sait qu’il n’amène que peu ou pas de changement.La véritable décision sera prise aujourd’hui, mardi 14 mars, avec le Conseil départemental de l’Education nationale. Les parents d’élève n’ont pas prévu de bloquer l’école à nouveau. En revanche, hier, l’Inspectrice d’Académie leur a téléphoné prendre note de leurs doléances et de les transmettre au directeur d’académie des services de l’Education nationale (Dasen).

Ph. L.