Biodiversité : les projets qui pourraient être mis en place
La LPO a présenté à la commune le 14 mars les projets relatifs à la biodiversité qui pourraient être mis en place sur son territoire. Le maire, Jacky Millot, accompagné des agents communaux, parties prenantes, a reçu Anne-Sophie Gadot, chargée de mission à la LPO et Catherine Mathieu, bénévole.
En premier lieu, le diagnostic de la biodiversité communale a été détaillé, tel que l’a déjà réalisé la commune de Villiers-en-Lieu. C’est un projet qui se décline sur plusieurs années et qui concerne l’ensemble du territoire communal. Les différentes zones sont répertoriées incluant les habitats divers. Jardins, talus et bords de routes, espèces invasives, haies, forêts, cultures y sont détaillés. Réalisé en cinq ou six jours, le diagnostic peut bénéficier d’un financement spécifique avec un reste à charge pour la commune d’environ 1 000 €. Les particuliers sont aussi éligibles dans la mesure où le processus est déjà engagé dans la commune. Un document récapitulatif et un chiffrage seront établis. La Trame verte et bleue a ensuite été évoquée. Il s’agit d’un réseau écologique formé d’espaces de nature riches et divers : les réservoirs de biodiversité. Les éléments du paysage qui les relient sont dits “verts” pour les forêts, les haies, les prairies et “bleus” pour les cours d’eau ou les mares. Ces corridors écologiques sont indispensables aux déplacements des espèces et permettent aux animaux et aux plantes de vivre et de se reproduire. Le projet permettrait des aménagements durables pour améliorer le cadre de vie, restaurer un paysage, participer à la gestion des eaux, mobiliser des habitants autour d’un projet de territoire.
Les aires éducatives sont des cycles d’animations à destination des écoliers, sur un thème sélectionné avec les professeurs et financés par la Région avec un faible reste à charge. Des zones peuvent être gérées par les élèves encadrés par les enseignants. Un tel projet est déjà mis en place dans le cadre de l’Eco-Ecole du RPI Chamouilley/Roches-sur-Marne. La LPO a d’ailleurs financé les espèces plantées en haies.
Enfin, l’Atlas de la biodiversité communale (ABC) dont l’objectif est de sauvegarder la biodiversité d’un territoire s’exercerait plutôt à l’échelle de la communauté d’agglomération Grand Saint-Dizier, Der et Vallées. Quel que soit le projet retenu, il fera l’objet d’un travail de longue haleine.