Bilan en demi-teinte pour “Lumières en musiques”
MUSIQUE. La première édition du festival de musique baroque “Lumières en musiques” a accueilli environ 700 spectateurs. Une performance honorable mais n’atteignant pas l’espoir du millier de participants affiché par le Forum Diderot-Langres organisateur.
« C’était le premier festival de musique classique organisé en Haute-Marne de toute l’Histoire récente. Et, sur le plan musical, cela a été un très grand succès, notamment avec le groupe des Paladins, de niveau international, sous la direction de Jérôme Correas (Ndlr : qui s’est produit samedi 26 août au soir, en la cathédrale Saint-Mammès) ». Si Bernard Collin se félicite d’une grande qualité musicale, pour le moins au rendez-vous à l’occasion du festival “Lumières en musiques”, qui s’est tenu du vendredi 25 au dimanche 27 août, tout n’a cependant pas été parfait.
Le président du Forum Diderot-Langres, association organisatrice, déplore une fréquentation qui n’a pas été à la hauteur de ses espérances. Pourtant, environ 700 personnes se sont, en tout, pressés aux cinq événements organisés lors de ce festival. Une performance honorable, sur un secteur musical que l’on peut qualifier de niche, et alors qu’il s’agissait d’une première. « Mais j’en espérais un millier minimum », regrette Bernard Collin, qui annonce, en conséquence, un déficit d’une douzaine de milliers d’euros. « Heureusement que nous avions des réserves financières. Sinon, nous ne nous serions pas lancés ».
En dépit de cette petite déception, le positif l’emporte sur le négatif. Bernard Collin se réjouit du succès du dernier concert — “Autour du Stabat Mater de Pergolèse” en l’église Saint-Martin — qui a fait le plein avec 300 personnes présentes. « Surtout, les bénévoles, que je remercie, ont été très impliqués et enchantés de l’expérience ». Une expérience qui pourrait ne pas rester sans lendemain : « Tous veulent une seconde édition l’an prochain. Nous allons y réfléchir. Et nous améliorer si on se lance à nouveau : nous aurons appris de nos erreurs ».
N. C.