[Actualisé] Biesles : une maison d’habitation s’embrase
Ce mercredi 3 mai, vers 10 h 30, les sapeurs-pompiers ont été appelés sur un incendie qui s’est déclaré dans une maison d’habitation mitoyenne, route d’Ageville, à Biesles. Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés en force, avec des engins de secours en nombre. Tout était en effet réuni pour que le feu soit résistant. Et il l’a été.
À Biesles, route d’Ageville, le feu, très virulent, a mobilisé quatre engins fourgons pompe tonne, deux échelles aériennes et quarante sapeurs-pompiers.
Le propriétaire et son fils étaient dans l’habitation quand le feu a pris, a priori dans les combles.
Le père, intoxiqué par les fumées, a été pris en charge par les sapeurs et leur infirmière, également dépêchée sur place. L’homme était aussi en état de choc, comme son fils. Le père allait être évacué vers le centre hospitalier de Chaumont.
La propriété, sur deux niveaux, était entièrement embrasée jusqu’aux combles. Pour les sapeurs-pompiers, la première difficulté tenait au risque de propagation de l’incendie, qui avait pris au N°46 à l’habitation mitoyenne au N°48, alors inoccupée.
Peu avant midi, en raison de la présence de bouteilles de gaz dans le logement, le feu a repris beaucoup de vigueur. Au moins une a explosé. Par ailleurs, du foin était stocké, du mobilier aussi, dopant la moindre reprise du feu. En effet, une grange composait aussi le corps de bâtiment des deux maisons.
Les services d’Enedis et de GrDF étaient également sur les lieux.
Les sapeurs-pompiers réussissent à stopper la propagation
Malgré la résistance que le feu opposait aux sapeurs-pompiers, ils sont parvenus à stopper la propagation au N°48.
L’épouse du propriétaire avait rejoint les lieux. « C’est une maison de famille… Elle appartenait déjà à mes arrière-grands-parents… ».
La partie de l’habitation sise au N°46 est entièrement détruite.
« On a eu besoin de beaucoup d’eau, et tout de suite », expliquait le commandant de l’opération le capitaine Benoît Kipper. Si les sapeurs-pompiers luttaient toujours contre les flammes vers 12 h 30, ce dernier estimait que l’extinction de l’incendie « n’était pas loin d’être en bonne voie ».
Déjà, ceux-ci avaient fait des opérations de dégarnissage.
Pour l’heure, l’origine de l’incendie est inconnue. Il reviendra à l’enquête de la déterminer.
Le premier adjoint de l’équipe municipale de Biesles, Michel Brothier, était sur place.
Les militaires de la gendarmerie d’Andelot-Blancheville et de Nogent bloquaient la circulation sur la RD 131, depuis le centre-ville de Biesles, sécurisant l’intervention des sapeurs-pompiers et les usagers.
Fabienne Ausserre et Delphine Catalifaud
f.ausserre@jhm.fr et d.catalifaud@jhm.fr
