Bénédicte de Dinechin : « Une belle, une grande idée de la France »
Si elle se présente pour la première fois en Haute-Marne, où elle se ressource depuis 30 ans, Bénédicte de Dinechin n’en est pas à sa première candidature. Avec le Parti chrétien-démocrate (aujourd’hui VIA), cette mère de cinq enfants, conseillère conjugale à Versailles, a déjà brigué un siège de député en 2017, s’est présentée aux élections départementales, européennes et municipales. Elle n’a jamais occupé de mandat électif, « mais j’ai présidé une grosse association de parents d’élèves réunissant 2 000 familles », explique cette Alsacienne ayant épousé un Haut-Marnais de Villars-en-Azois, près de Laferté-sur-Aube, là où la famille a un pied-à-terre.
« Dignité de la personne »
« J’ai adhéré à Reconquête au meeting de Villepinte, avant de participer à celui du Trocadéro », expose Bénédicte de Dinechin, petite-fille d’un résistant ayant quitté sa famille pour s’engager dans les parachutistes de la France libre et tombé en Bourgogne à la Libération. « Reconquête, c’est une coalition, explique-t-elle. Eric Zemmour, qui porte une grande, une belle idée de la France, a accueilli notre mouvement, VIA, qui est là pour défendre les plus faibles, qui a à cœur de défendre la dignité de la personne, du début de la vie à la fin de la vie. Quand j’entends dire qu’une personne âgée coûte à la société, moi je dis qu’il est normal qu’on l’aide à vivre dans la dignité. » Et d’ajouter : « Si je suis élue, je serai ravie d’être le caillou dans la chaussure », face aux « logiques budgétaires » que défend Emmanuel Macron.
« Comptes à rendre »
Bénédicte de Dinechin l’assure : « Je ne ferai pas campagne à moitié. » Exercer une profession libérale lui permet de s’y consacrer « durant ces quatre semaines ». Une campagne qui « a commencé à partir du moment où j’ai dit oui », explique la candidate dans la première circonscription, qui annonce vouloir notamment être présente sur les marchés pour rencontrer la population. « Je dois des comptes à mes électeurs, mais je compte aussi sur eux pour savoir de quoi ils ont besoin, j’ai beaucoup de choses à apprendre d’eux », estime-t-elle.
Sa suppléante – « la relève » – est une Langroise de 19 ans, Marthe-Marie Pascal. Etudiante à Dijon pour exercer le métier de professeur des écoles, elle a fait campagne pour Eric Zemmour dès l’annonce de sa candidature. « J’aime beaucoup la personne, sa sincérité, sa proximité avec le peuple, justifie-t-elle. Il représente un espoir, pour les jeunes. Dans le sud Haute-Marne, nous étions d’ailleurs une trentaine à nous être mobilisés. »
L. F.
Site Internet : dinechin2022.fr
LEGISLATIVES. Petite-fille d’un officier de la France libre mort à la Libération, cette mère de famille vivant entre Versailles et Villars-en-Azois est la candidate du mouvement VIA (Reconquête ! ) dans la première circonscription. Elle a pour suppléante une étudiante langroise de 19 ans.
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