Benedicte Dartigalongue,

CULTURE. Samedi 25 mars à la librairie Larcelet, l’écrivaine marnaise Benedicte Dartigalongue venait présenter son deuxième roman, « Jules ».

Jules est étudiant en histoire de l’art. Il interpelle, il est brisé, comme sa passion : les fêlures des statues dans les églises. Au fil de l’histoire, il rencontre trois filles, trois personnalités. Elles passent. Jules reste. Il se découvre : « Son visage devenait bleu derrière les filets montants de la fumée. Si j’avais pris une photo […] je l’aurais nommée son moi philosophique ».

Écrire la folie

Benedicte Dartigalongue est professeure de lettres. En 2021, elle intègre l’équipe d’une clinique psychiatrique soins-études. Une destinée de cœur qui la mène à écrire sur la notion controversée de folie, sur le sens de la vie chez des jeunes différents. « Jules » est une plongée dans une âme troublée. « Jules » est complexe, comme le vent des paysages bordelais de son autrice. « Jules » est, tout simplement.

De notre correspondante Hermance Fontenelle