Belles Forêts sur Marne poursuit son ascension
Réunis en assemblée générale samedi 6 avril au pôle de Vergy, les membres de la collégiale Belles Forêts sur Marne ont passé en revue leur très dense année 2023, marquée, entre autres, par l’obtention de l’agrément au titre de la protection de l’environnement.
Que de chemin parcouru. Le nez dans les dossiers toute l’année, les membres de l’association Belles Forêts sur Marne ont pris le temps, samedi 6 avril lors de leur assemblée générale, d’analyser toutes les actions engagées au cours de l’année 2023. Une année encore très dense pour la collégiale qui fête cette année ses 5 ans. « Merci pour votre fidélité », a insisté Marie-France Talbot en début de réunion.
Hormis le changement de lieu – l’assemblée se tenait bien au pôle associatif de Vergy, mais dans une salle plus petite – le rendez-vous était orchestré de la même façon que l’année précédente. A savoir un diaporama chiffré et très documenté pour chaque sujet évoqué, avec l’adhérent ayant suivi le dossier pour l’exposer à la collégiale. Une façon pour les adhérents – ils étaient quinze présents samedi sur 40 membres – de revenir sur les heures de travail et de mobilisation.
Un agrément pour siéger en commission de suivi
Et les dossiers, tous connus de jhm quotidien, sont nombreux : nuisances engendrées par les usines (Fonderies de Saint-Dizier et Yanmar), suivi de l’activité de la Bamas (Base de maintenance EDF), nouvelles de la société Unitech contre qui BFSM et d’autres associations sont toujours en procédure, collecte de déchets pour permettre de s’autofinancer, sachant que les analyses de l’air près de la Bamas, notamment, coûtent cher… L’association est aussi montée en puissance l’année dernière en ayant obtenu de la préfecture de Haute-Marne, le 19 septembre 2023, l’agrément au titre de la protection de l’environnement. « Nous serons deux représentants aux réunions de suivi, je le serai personnellement en tant que membre de Nature Haute-Marne, c’est une très bonne chose », indique Marie-Dominique Guidet.
Mobilisation sur l’abattage des arbres
La collégiale s’est aussi faite remarquer dès les premières heures ayant suivi les déclarations de Nicolas Lacroix, président du Conseil départemental, sur sa politique d’abattage des arbres. « Il a bien fait de très mal communiquer car ça a soulevé une vague de protestations, non seulement locales mais aussi nationales », se satisfait Michelle Labouille. Un mouvement qui a permis de diminuer le nombre d’arbres voués à l’abattage de 4 000 à 725. Là encore, BFSM veillera à ce qu’il n’y ait pas d’abus.
La surveillance et la veille environnementale représentent également une part importante de l’activité de l’association, désespérément en quête d’un petit local pour la collecte des déchets réalisés dans les écoles, collèges et quelques magasins et supermarchés (capsules, crayons, etc.). « Juste dix-quinze m2 suffiraient, on ne demande aucune subvention par ailleurs », rappelle Martine Godfroy, qui gère ce dossier.
N. F.