Association : Belles Forêts sur Marne agréée pour l’environnement
ASSOCIATION. C’était l’un des objectifs à sa création. L’association Belles Forêts sur Marne vient d’obtenir son agrément au titre de la protection de l’environnement, délivré par la Préfecture de Haute-Marne. Une avancée considérable pour la collégiale.
« Et félicitations pour votre agrément !… » Lorsque nous arrivons au domicile de Marie-Dominique Guidet, l’intéressée termine une conversation téléphonique. Au bout du fil, « un collègue » de Nature Haute-Marne, qui félicite donc, avant de raccrocher, sa consœur de Belles Forêts sur Marne (BFSM).
C’est tout l’objet de notre rendez-vous : l’agrément. L’association a reçu de la Préfecture de Haute-Marne l’agrément au titre de la protection de l’environnement dans un cadre départemental. L’arrêté en date du 19 septembre, » Mido », comme ses partenaires de la collégiale l’appellent, l’a relu plusieurs fois. Notamment cette partie : « L’association remplie toutes les conditions pour être agrée au titre de la protection de l’environnement. »
Valable cinq ans
Car depuis sa création le 9 mars 2019, BFSM s’était fixée cet objectif. Elle devait attendre d’avoir trois ans révolus pour y prétendre et constituer un dossier « assez épais, en plusieurs exemplaires papier et un dématérialisé », précise Marie-Dominique Guidet, qui n’a pas compté ses heures pour le finaliser. « Le fait d’avoir été agréé est une reconnaissance de l’Etat en faveur de nos actions, de notre implication. Sur le dossier Unitech, on a suivi l’enquête publique, donné des informations… J’ai la faiblesse de croire qu’on a été vite pris au sérieux… »
L’agrément représente, au-delà d’une reconnaissance, une porte d’entrée. Comme le précise l’article 4, « il confère à l’association les droits reconnus en matière de constitution de partie civile du(des) procès engagés(s) à la suite de sa plainte, si les faits constituant l’infraction portent un préjudice direct ou indirect aux intérêts collectifs que défend l’association ». L’article se termine ainsi : « L’association pourra être invitée (…) à prendre part aux débats publics officiels touchant l’environnement et aux instances consultatives locales concernées par l’écologie et le développement durable ». « Vous avez des degrés d’information très disparates si vous n’êtes pas à l’intérieur de ces commissions-là », assure Marie-Dominique Guidet.
Après l’obtention du sésame, valable cinq ans, reste l’étape de l’habilitation. « Plus qu’une formalité », « Mido » va devoir constituer un nouveau dossier. L’administration a ses raisons… Mais BFSM savoure déjà et effectuera ce samedi, lors de la Semaine du développement durable, sa première sortie publique avec son nouveau statut.
N. F.