Balivernes et lichouseries à la Calvinothèque de Sommelonne
Ambiance cosy, vendredi 2 février, en soirée à la Calvinothèque de Sommelonne. Des rideaux aux fenêtres, des fauteuils vintage installés autour de petites tables chinées en brocante, des lampes posées un peu partout, des tapis au sol, un bar dans un coin, des instruments de musique, des poèmes accrochés sur les murs ou pendus au plafond. Et des livres, puisque nous sommes dans une bibliothèque devenue, le temps d’une soirée, salon d’un autre âge.
Une soirée de poésie partagée où les mots sont sorti des pages et ont pris vie à travers les voix de Nadège Héluin et Pierfransoi Jude. « J’ai dans le corps des manières de torrents en délire… J’ai dans le corps des mots fous », une révolte qui gronde avec ce premier poème de Marie-Cécile Aignant et « des grondements de terre en soubresauts » de Nathalie Bonafé qui, toute la soirée durant, accompagnera de ses mouvements et gestuels les textes choisis. Si la poésie est un peu la musique des mots, il lui fallait les instruments de Til Sujet pour y ajouter vie. Avec à plusieurs reprises, la voix de Garance Courtois pour les chanter.
Lichouseries et balivernes, tel était le nom choisi pour cette soirée. Lichouserie, issue de “lichoux” en breton qui signifie gourmand, des petites gourmandises préparées par Alexia et Bilia et des boissons servies par Anaïs et Mickaël appréciées de la trentaine de personnes présentes, qui ont pu aussi donner libre cours à leur envie de lire des textes ou d’écrire quelques lignes. Et même, en cette presque veille de Saint-Valentin, avec Jacques Prévert, déclarer : « Pour toi mon amour ».
Une soirée inédite qui nul doute sera suivie d’autres avec la compagnie Azimuts, là où elle sera accueillie.