Baignades : les analyses de l’eau sont en cours aux lacs de Charmes et de La Liez
Des prélèvements d’eau dans les lacs de La Liez et de Charmes ont été effectués mardi matin. Le Pôle d’équilibre territorial et rural du Pays de Langres a anticipé pour obtenir les résultats avant l’ouverture de la surveillance des baignades vendredi 2 juillet pour La Liez.
Le Pôle d’équilibre territorial et rural du Pays de Langres (PETR) a bien retenu la leçon de l’an passé. Souvenez-vous, la surveillance de la baignade du lac de La Liez ouvrait le 1er juillet. Le lendemain, le drapeau rouge était hissé après le retour de l’analyse de l’eau du lac dont la teneur en cyanobactéries dépassait les normes en vigueur. Une mauvaise lecture de cette analyse avait fait perdre un temps précieux.
Anticipation
Mais le résultat était un lac sans baigneur, sans activité. Un début de saison catastrophique pour tous les acteurs économiques qui font leur chiffre d’affaires de l’année sur quelques semaines.
Fort de cette expérience, le PETR du pays de Langres a donc cette année anticipé. «Les prélèvements pour les analyses ont été effectués ce matin (Hier, Ndlr) pour Charmes et La Liez. Vingeanne sera fait jeudi. Nous devrions avoir les résultats pour mardi.», indique Emmanuel Probert, technicien du PETR en charge de la partie touristique.
«On essaie d’anticiper tout en tenant compte de la réglementation. Nous devons effectuer un prélèvement au maximum 15 jours avant l’ouverture de la baignade», rappelle Emmanuel Probert.
« Il n’y a pas de remède miracle »
Hier matin, le technicien du laboratoire d’analyses effectuait ses trois prélèvements dans le périmètre de la baignade du lac de Charmes à un mètre d’eau. Trois flacons étaient remplis pour analyser le phénol, les bactéries, les détergents et la chlorophylle. Ce qui va nous tenir jusqu’à mardi sera le taux de cyanobactéries.
Même si on peut raisonnablement penser que les conditions climatiques sont plus favorables que l’an passer, avec un niveau d’eau important, il faut rester prudent.
Le PETR a annoncé son intention de travailler sur le sujet sensible de la présence de ces bactéries, il n’en demeure pas moins que cela reste très complexe. Plusieurs collectivités sont confrontées à un problème de plus en plus prégnant. «Il n’y a pas de remède miracle, cela se travaille sur la durée», souligne Emmanuel Probert.
Actuellement, le “profil des baignades” est en cours de réactualisation. Ce document de 2011, établit un état de lieux, fixe les grandes problématiques rencontrée et donne un plan d’action.
C’est justement ce que beaucoup attendent.
Ph. L.