Automobile : Charles Milesi est confiant avant les 8 h de Portimao
Le 1er mai dernier, avait lieu la première manche du championnat du monde d’endurance, à Spa-Francorchamps, en Belgique. A domicile, le W Racing Team, fondé en septembre 2009 par René Verbist, Vincent Vosse et Yves Weerts, comptait bien réussir ses débuts dans la catégorie LMP2. Robin Frijns, Ferdinand Habsburg et le Chaumontais Charles Milesi également.
Mais voilà, alors que l’équipage était deuxième lors du second relais, l’Oreca 07 Gibson montre des signes inquiétants. C’est à nouveau le cas lorsque le Haut-Marnais est sur le point d’entrer en piste. La voiture est alors poussée dans le stand et les mécaniciens confirment un problème d’embrayage. Résultat : plus d’une heure de perdue, trente-cinq tours de retard sur le vainqueur et une 29e place finale.
« Le rythme était soutenu. Nous avons montré que nous sommes compétitifs et que nous formons une équipe solide. Nous devons tout analyser et nous améliorer », avait déclaré ce jour-là Charles Milesi. En Belgique, le jeune pilote a pu rouler. Même si ce n’était pas pour entrer dans les points, le Chaumontais était satisfait et s’en explique : « Il est important de rouler et d’emmagasiner de l’expérience. C’est également un bon moyen de prendre ses marques, de se comparer avec ce que font les autres et de se montrer. Quand on roule, c’est toujours quelque chose de positif. »
« Un circuit assez compliqué pour les LMP2 »
Soit. Mais ce week-end, Charles Milesi et ses compères comptent bien se bagarrer avec les meilleurs, dans la catégorie LMP2. Le Haut-Marnais y croit ! « Après Spa-Francorchamps, on ne s’est pas forcément posé des questions. On savait ce que c’était : une pièce à changer. On est compétitif, encore mieux qu’avant. On est confiant. »
Place donc à la 2e manche du championnat du monde d’endurance, ce week-end, au Portugal, sur le circuit de Portimao, d’une longueur de 4,653 km, qui a accueilli la F1 et un Grand prix moto, en 2020. Un circuit que Charles Milesi connaît, pour y avoir « fait des essais il y a quelques années. » Et ce dernier d’ajouter : « c’est un circuit assez compliqué pour les LMP2. La chaleur est annoncée, avec 45 degrés sur la piste. C’est difficile pour les pneus, mais également pour nous, dans la voiture. »
A cela, il faut ajouter les quinze virages et le nouveau règlement, ce qui fait dire à Charles Milesi que le circuit de Portimao est « le plus compliqué de l’année. Le kit aéronautique autorisé n’est pas adapté au circuit. Il l’est pour Le Mans où il y a beaucoup de lignes droites. »
Les trois séances d’essais de deux heures ne seront donc pas de trop pour que les trois pilotes puissent prendre leurs marques, avant les qualifications et la course, d’une durée de huit heures. En espérant que, cette fois, un problème mécanique ne vienne pas ruiner à nouveau les espoirs de Charles Milesi et ses compères…
Yves Tainturier