Au revoir Docteur Menet !
Cela faisait près de 39 ans que Michel Menet exerçait en tant qu’orthodontiste à Chaumont. Il ouvre un nouveau chapitre de sa vie après avoir soigné deux, voire trois générations de Haut-Marnais. Il quitte son métier non sans émotion mais avec le sentiment du devoir accompli en ayant trouvé des successeurs.
Les frères Menet : qui ne les connait pas à Chaumont et même bien au-delà ? Combien d’enfants et d’adolescents seront-ils passés entre leurs mains expertes d’orthodontistes ? Des centaines, des milliers plus sûrement. Pascal Menet a quitté le cabinet de la rue de la Maladière en 2019.
Michel Menet, lui, s’apprête à livrer les clés des locaux à ses successeurs. Après près de 39 ans d’activité, le Dr Menet prend en effet sa retraite mais se souvient encore de son installation en août 1985 et de cette activité dense « où nous étions le seul cabinet d’orthodontie de Chaumont. » On venait de loin parfois pour consulter les frères Menet.
A l’heure de mettre un terme à sa carrière professionnelle, ce n’est pas sans émotion que Michel Menet pense à sa patientèle qu’il remercie pour sa fidélité. La nostalgie l’étreint déjà un peu mais il prend sa retraite avec le sentiment du devoir accompli car voilà plus de deux ans et demi qu’il prépare sa succession. « Arrêter comme ça sans successeur », Michel Menet ne pouvait pas s’y résoudre car les besoins en orthodontie sont les mêmes en Haute-Marne qu’ailleurs.
C’est désormais chose faite, il part en laissant le cabinet aux mains d’un couple d’orthodontistes issus de la faculté de Nancy. Organiser une telle succession est un travail de longue haleine qui nécessite de l’engagement et de la détermination, « une forme de compagnonnage », confie-t-il. C’était « très important » à ses yeux.
L’engagement continu au service des habitants
Maire de Lachapelle-en-Blaisy, vice-président de l’Agglomération de Chaumont, Michel Menet n’a aucune crainte quant à l’occupation de son temps entièrement libre désormais. « Je vais avoir le temps de faire les choses », se réjouit-il, heureux à un peu plus de 65 ans d’ouvrir une nouvelle page de sa vie.
C. C.