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Au musée, six mois pour découvrir « Ce qu’il reste de… »

Quelques pièces du musée de Saint-Dizier sont incorporées dans l’exposition, comme la fameuse momie.

CULTURE. Depuis mercredi dernier, une toute nouvelle exposition a pris place dans la salle dédiée, au premier étage du musée de Saint-Dizier. Une initiative de l’artiste plasticien émailleur meusien Fabrice Rotenhauser, pour évoquer les traces laissées dans le temps.

Mardi 12 avril, il y avait bien du monde au musée de Saint-Dizier à l’occasion du vernissage de la toute nouvelle exposition qui prend place au premier étage de l’édifice. A l’origine de cette dernière, on retrouve Fabrice Rotenhauser, un artiste originaire de Mognéville, dans la Meuse, qui n’a pas hésité à solliciter le musée de Saint-Dizier : « C’est ma toute première exposition, au musée, à Saint-Dizier et même en Haute-Marne. J’ai soumis l’idée à Clément Michon, le conservateur, qui était enthousiaste. C’est comme ça que tout a commencé », explique-t-il.

Après le succès de “Et si j’étais un archéologue ?”, c’est un nouveau cycle que les visiteurs pourront découvrir jusqu’au 18 septembre, week-end des Journées européennes du patrimoine.

Evolution

Cette idée d’exposition n’est pas le fruit du hasard. « Sur Facebook, j’ai reçu une fois une notification pour souhaiter l’anniversaire d’une amie. Sauf qu’elle était morte depuis cinq ans. C’est là que je me suis fait la réflexion que, même si elle n’était plus là, elle laissait toujours une trace. » L’artiste plasticien travaille d’arrache-pied sur ce projet. Certaines de ses œuvres « datent d’il y a dix ans, d’autres d’à peine dix jours ». Réunies, elles forment un cheminement de quatre parties : « les transformations du corps, la digitalisation de nos vies, l’évolution des lieux où l’homme passe, et les restes de nos corps ».

Pour ce faire, Fabrice Rotenhauser utilise en particulier un matériau pas forcément bien connu : l’émail sur cuivre. Symbole ce ces empreintes du temps qui résistent en permanence. Mais l’artiste cherche également à montrer ces traces éphémères, d’où la présence de radiographies sur le sol, qui n’auront plus la même allure d’ici six mois.

Collaboration

Adjointe en charge de la Culture et du Patrimoine, Elisabeth Robert-Dehault souligne cette exposition et la belle « résonnance avec les œuvres du musée ». Car il y en a quelques-unes, avec une en particulier qui attire l’attention étant au milieu de la pièce : la momie. Illustration parfaite des traces du corps qui peuvent perdurer. « Parmi les œuvres de notre collection, on retrouve également une ancienne carte de la Haute-Marne, la stèle votive et quelques bijoux », ajoute Clément Michon.

A découvrir gratuitement, du mercredi au dimanche, de 13 h 30 à 17 h 30.

Louis Vanthournout

l.vanthournout@jhm.fr

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