Au lycée Saint-Exupéry, les élèves de l’option théâtre sur les planches
ENSEIGNEMENT. Les élèves de l’option théâtre du lycée Saint-Exupéry présentaient sur scène le fruit du travail d’une année, ce mercredi 8 juin.
C’est le travail de toute une année que présentaient les élèves de l’option théâtre du lycée Saint-Exupéry, ce jeudi 8 juin. Le matin, ce sont des collégiens de Luis-Ortiz et d’Anne-Frank qui ont assisté au spectacle. Le soir, les lycéens ont joué devant un public adulte.
Voici 32 ans que l’option théâtre a été créée au lycée Saint-Exupéry, à l’initiative de Gilberte Besrechel. Cette année, et pour une année encore, celle-ci est toujours aux commandes aidée par un autre professeur de français, lui aussi « certifié théâtre », Kévin Parisel.
Depuis le mois de septembre, les élèves de seconde, de première et de terminale qui en ont fait le choix, profitent de trois heures de cours hebdomadaire dans cette spécialité. « Il y a la pratique du jeu, explique Gilberte Besrechel, mais aussi une composante culturelle à travers le choix des textes qui permet des auteurs classiques et des auteurs plus contemporains ». Cette année, sur scène, les élèves ont joué des extraits de grandes œuvres comme « Roméo et Juliette » de Shakespeare (dans une traduction très moderne), ou encore « l’Ecole des femmes » de Molière, mais aussi des passages de la pièce « Juste la fin du monde », de Jean-Luc Lagarce ou de « Cet Enfant » de Joël Pommerat.
Pour les deux professeurs, il s’agissait de faire explorer à leurs élèves deux thématiques du programme : l’enfermement et les générations. Car, pour les premières et les terminales, l’option entre bien dans le cadre du contrôle continu du baccalauréat, avec un coefficient 6. « C’est un vrai travail, un vrai engagement », insiste Gilberte Besrechel. « Il y a des qualités de jeu à acquérir, mais aussi des qualités humaines. On parle de vivre ensemble et d’altérité. Ce sont des termes abstraits qui trouvent leur concrétisation dans le travail des élèves dont je suis très admirative ! »
Ce jeudi, sur scène, les notes n’étaient évidemment pas dans les esprits, juste le plaisir de jouer devant un vrai public, pour la plupart des élèves, pour la première fois. Et la joie de recevoir des applaudissement nourris à la fin du spectacle.
Frédéric Thore