Au lac du Der, en immersion avec les triathlètes

ÉVÈNEMENT. Pour sa première édition, le triathlon Openlakes Champagne, au Der, rassemble 1 800 participants. Alors que l’évènement sportif se termine ce dimanche avec les épreuves de jeunes, retour sur l’ambiance la veille, autour du Der, à Nuisement.

Une rangée de camping-cars qui côtoie un parking sauvage rempli de voitures. Une sorte de garage à vélos comme on en trouve dans les grandes villes néerlandaises telles Amsterdam ou Utrecht. Des tonnelles, des barrières, des arches dressées tout autour de la petite plage. La plage de Nuisement donnait l’impression qu’une petite ville venait de se créer, en quelques heures à peine.

Plus qu’une impression, c’est en quelque sorte une réalité, à l’occasion de la première édition du triathlon Openlakes Champagne. Un évènement organisé par le club Champagne Triathlon Vitry-le-François et l’association belge Sport & Tourism Promotion. Avec 1 800 participants présents sur les deux jours – samedi 24 et dimanche 25 juin – l’essai est d’ores et déjà une réussite.

Match

Depuis 7 h le matin, les athlètes courageux (ou fous) étaient engagés sur le parcours « full » typé Ironman (3 800 m de natation, 180 km à vélo, 42,195 km à pied). Il n’était pas rare d’en croiser certains sur la route depuis Saint-Dizier, encouragés par les quelques habitants croisés au fil des villages. Pendant que l’ambiance est montée d’un cran à la plage de Nuisement, où 579 athlètes se préparaient pour le départ du « half », la moitié de la version Ironman. L’ambiance monte crescendo au rythme de la sono, puis des speakers, haranguant les participants belges et français (d’autres pays européens étaient représentés) à faire le plus de bruit possible : « Franchement, il y a match ! », clame Amandine, speakerine côté belges.

Mais à 10 minutes du coup d’envoi, les sourires laissent place à la concentration. Deux salles, deux ambiances : si certains frappent des mains pour évacuer la pression, d’autres revissent leurs lunettes, auto-claques sur le visage, prêts à bondir dans un lac à 24°C. Deux minutes, une minute, c’est parti. Les fauves sont lâchés, sous le regard intrigué, admiratif des visiteurs, pour la plupart des proches des triathlètes. L’ambiance sera sûrement toute autre ce dimanche, qui sera essentiellement consacré aux enfants.

Louis Vanthournout

l.vanthournout@jhm.fr