Au défi de la sécurité routière
SOCIETE. La discothèque “Les Nuits blanches” prend extrêmement à cœur les impératifs de sécurité routière, en particulier au niveau de la lutte contre la conduite sous l’emprise de l’alcool. Exemple, ce 1er novembre, avec la présence de la préfecture lors de la soirée Halloween des ados.
Gilberto de Barros Fonseca touche du bois. Depuis qu’il a repris la boîte de nuit “Les Nuits blanches”, à proximité de Langres, l’homme « n’a pas eu un seul accident routier à déplorer » à la sortie de la discothèque. Ce n’est, en réalité, pas le fruit du hasard. Particulièrement sensibilisé à la problématique, il a investi dans plusieurs dispositifs pour favoriser la sécurité routière, en particulier sur la problématique qui concerne au premier chef tous les gérants de boîte de nuit, l’alcoolémie au volant.
Première mesure, et non des moindres : une navette gratuite entre le centre-ville de Langres et son établissement. « Celles et ceux qui ont prévu de boire la prennent pour venir et pour rentrer, tout simplement. Il est aussi permis, et même vivement encouragé, de la prendre uniquement pour le retour, et de laisser sa voiture sur place, si l’on a trop bu ». Il est, de toute façon, impossible de repartir des “Nuits blanches” en état d’ébriété. « Le portier et les videurs sont sensibilisés. Nous n’hésitons pas à confiquer les clefs du véhicule à quelqu’un qui n’est manifestement pas en état de repartir en conduisant », assume Gilberto de Barros Fonseca.
Le mercredi 1er novembre a offert une nouvelle illustration de sa politique de prévention. Ce soir-là, “Les Nuits blanches” ont invité les services de la préfecture à une opération de sensibilisation, dans le cadre de sa nouveauté : une soirée “ados” destinée aux 12-17 ans. « Les adolescents, qui seront clients dans les prochaines années, constituent un public que l’on privilégie », explique Catherine Griffrath, intervenante départementale de la sécurité routière.
Accompagnée de Coralie Maire, une bénévole nommée par arrêté préfectoral, elle a proposé aux jeunes de tester un parcours d’obstacle avec des lunettes simulant, soit un haut niveau d’alcoolémie, soit l’emprise de stupéfiants. La préfecture est, plus que jamais, en recherche de bénévoles pour ce type d’animations. « Je les remercie chaleureusement : on ne pourrait rien faire sans eux », conclut Catherine Griffath.
N. C.