Au cœur de la rue Diderot, un jeudi qui rimait avec incendie
À l’heure où la Ville se met à bruisser pour de bon, voilà qu’un fâcheux évènement se déclenche, à peu près au milieu de rue Diderot. Année 2012, mois d’août, le 9, il est presque 9h quand une conductrice stoppe son véhicule en urgence : ce jour de la saint-Amour, de petites flammes s’échappent du capot…
Ces petites flammes qui montent ne disent rien de bon à la conductrice, qui, ayant illico garé sa voiture… s’en extrait dare-dare : c’est maintenant une épaisse fumée noire qui se dégage du capot. Réflexe bienvenu, les petites flammes deviennent grandes, léchant même la façade du commerce devant lequel elle a stoppé presto presto. Soudain, une, voire deux détonation(s) retenti(ssen)t, deux pneus, surchauffés, éclatent. La rue Diderot sursaute, le bruit retourne les sangs. Dès qu’ils sont alertés, sapeurs-pompiers et gendarmes sont sur place et mettent en place un périmètre de sécurité, cinquante mètres au bas mot, en amont et en aval du véhicule. Les sapeurs-pompiers maîtrisent rapidement l’incendie. La température est fortement montée dans l’artère principale, au point que la vitrine d’un commerce se retrouve fendue en deux, de bas en haut. De leur côté, les gendarmes régulent la circulation : depuis la rue perpendiculaire qui mène à la place Jenson jusqu’au collège Diderot, aucune voiture n’est autorisée à rouler. Après avoir consolidé la vitrine fissurée, les sapeurs-pompiers nettoient encore le lieu du sinistre, avant que les services de la Ville prennent le relais. Au total, sacré coup de chaud pour la conductrice, les passants… mais happy end pour ce jour de saint-Amour, même sources de tracasseries, les dommages matériels se surmontent. Une fuite de carburant aurait été à l’origine de ce soudain embrasement.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr