Atelier chantier insertion : « L’avenir semble s’éclaircir »
L’association Atelier chantier insertion (ACI) Meuse Rognon (ACIMR) s’est réunie vendredi 25 novembre en assemblée générale, pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2021. Le président, Alain Cardot, a ainsi conclu son rapport d’activité par « l’avenir semble s’éclaircir ».
L’association, qui a vu le jour le 1er juin 2020, en pleine période de Covid, accompagne des personnes vers le retour à l’emploi. La situation a été assez complexe « mais nous avons pu mettre en place beaucoup de choses. On a pris contact avec les élus locaux (très nombreux parmi les participants à cette assemblée). On a travaillé avec le dispositif local d’accompagnement (DLA) et sur le développement de la structure ». Pour la période considérée, le président, qui a indiqué que l’ACI a accueilli neuf personnes (1 445 heures de formation dont l’usage au quotidien de l’outil informatique), a mis en relief que l’intérêt d’une petite structure, ce qui est le cas de l’ACIMR, est de pouvoir faire du travail sur mesure.
Pour l’avenir immédiat, la structure, qui est bien mieux ancrée (gros travail sur les perspectives de développement, nouvelles activités), pourra accueillir d’avantage de personnes et elle est supposée recevoir une subvention qui lui permettrait de se remettre à flot.
L’exercice financier a été déficitaire durant la période considérée. La trésorerie est complexe. Il y a deux salariés. Les subventions émanent de plusieurs organismes. Sauf cas particulier, les formations sont d’une durée de deux ans pendant laquelle les personnes en position d’insertion sont sous contrat à durée déterminée. Outre les salariés, la structure est formée de bénévoles, des quatre coins du département (le président lui-même est de Langres). Ces bénévoles, au nombre de neuf, composent le conseil d’administration.
« Vous êtes des passionnés qui savent faire passer les messages », a dit en substance Dominique Viard, vice-présidente au Conseil départemental, en charge de l’enfance, de la jeunesse et de l’insertion.
« Il y a plusieurs structures d’insertion dans le Sud du département mais très peu dans le secteur. Ces structures sont une nécessité. On apporte aussi à ces personnes un savoir-être », a dit Suzanne Urbaniak, de la Régie rurale à Vaillant.
« Exprimez vos besoins au niveau de vos communes et l’ACIMR fera en sorte de s’adapter et, surtout, si les besoins sont nombreux, cela permettra d’accueillir plus de monde pour le retour à l’emploi » est intervenu le président qui s’adressait aux élus.
Certains participants ont fait part de leur expérience personnelle au regard de l’ACIMR.
L’assemblée a pris fin par de multiples remerciements du président à l’endroit de divers organismes (l’Etat, les Conseils régional et départemental, la Mission locale, Pôle emploi, l’association haut-marnaise au service de l’insertion des travailleurs handicapés, etc.), et par le verre de l’amitié.