Assistant de régulation médicale à Troyes, il écrit des polars
Gendarme puis assistant de régulation médicale au service d’aide médicale urgente de Troyes, Thierry Focone écrit sur son temps libre des romans, des polars. Son troisième roman, « Le noyé de Jefferson », est sorti en avril.
Originaire de Chaumont, Thierry Focone a eu plusieurs vies en une. Tantôt gendarme, puis assistant régulation médicale au service d’aide médicale urgente de Troyes, il écrit sur son temps libre des romans. « Ce n’est pas une seconde activité professionnelle. J’écris des histoires pour le plaisir », explique-t-il. Rencontré sur la commune de Bar-sur-Aube dans un bar, il raconte son parcours qui l’a mené au milieu littéraire.
Un Haut-Marnais de naissance et de cœur
Né en 1975 à Chaumont, l’auteur a vécu une bonne partie de son enfance au sein de ce département de la Haute-Marne, qu’il affectionne tant. « Mon père a notamment été gendarme à Langres et à Chaumont. » Après une carrière au sein de la gendarmerie, qui se terminera vingt et une année plus tard, il a poursuivi son chemin, à Troyes dans l’Aube, dans une voie où il peut à nouveau rendre service à son prochain. Aujourd’hui, il travaille comme régulateur aux urgences de Troyes.
« Au gré de mes affectations sur les terres de Champagne, je me suis mis à griffonner ici et là quelques idées de pièces de théâtre pour la troupe de mon épouse en 2008. Passionné par l’écriture, je me suis jeté à corps perdu dans le roman de fiction avec un sujet de prédilection : le polar », explique-t-il.
Chaumont, le théâtre des aventures de Thierry Focone
En parallèle de son activité professionnelle, il sort ses deux premiers romans, « Une seule croix par cadavre » et « Vengeance s’écrit avec deux ailes » publiés en 2021 et en 2022 par les éditions Douro. Son premier roman prend place à Chaumont. « Sa relative tranquillité est mise à mal après le meurtre sordide d’une jeune étudiante. Cet événement va enclencher une course contre la montre et il va entraîner un policier chaumontais et une agente du FBI américain à la poursuite du meurtrier. Ils ne disposent que d’un seul indice pour espérer mettre fin à cette spirale meurtrière : une petite croix en argent à l’effigie de l’ordre des Templiers. »
Le second se déroule six mois après avoir mis un terme aux crimes des membres de la confrérie des chevaliers du Corgebin. La tranquillité de Chaumont va être de nouveau bouleversée lorsque le cadavre d’un militaire américain, disparu quarante-six années auparavant, est découvert sur une des sépultures du cimetière de Chaumont. Dès lors, l’agente du FBI Helen Borowitz et le capitaine de police Lucien Demarini entameront une course contre la montre pour espérer stopper un énigmatique meurtrier, qui abandonne sur chaque scène de crime un indice bien particulier : une marguerite.
Un troisième ouvrage sorti avril
« Dans ce troisième ouvrage « le noyé de Jefferson » sorti le 1er avril, les lecteurs retrouvent l’agente du FBI Helen Borowitz coupée du monde dans une prison qui n’en porte pas le nom, après avoir été séparée du capitaine de police Lucien Demarini, son partenaire de cœur et de choc et dont elle n’a plus aucun signe de vie. »
L’espoir d’une liberté retrouvée se concrétise lorsque Alain de Maurin, son demi-frère et pire ennemi, refait surface et fait planer une nouvelle menace sur Chaumont et ses alentours. « Helen, aidée dans sa tâche par une enquêtrice de la gendarmerie et un mystérieux inconnu, va se lancer dans un combat à mort, en plusieurs lieux emblématiques de la Haute-Marne marqués par la présence américaine durant le premier conflit mondial ».
Une participation au salon du livre de Chaumont
Thierry Focone est édité pour la troisième fois pour les éditions Douro. « Le noyé de Jefferson » est disponible sur Internet (site de l’éditeur et plateforme e-commerce) et dans les librairies chaumontaises. « Je serai présent au salon du livre de Chaumont, les samedi 25 et dimanche 26 mai, respectivement de 13 h à 17 h et de 14 h à 19 h. Je suis très heureux de revenir dans la ville qui m’a vu naître. Échanger avec les lecteurs et dédicacer l’un de ses livres sont les parties les plus sympas de l’activité d’écrivain », conclut le Haut-Marnais de naissance et de cœur.
Corentin Gouriou
