AS Nancy-Lorraine : le maintien, unique but d’Arnaud Lesserteur
Depuis l’arrivée de Benoît Pédretti aux manettes, l’AS Nancy-Lorrraine s’est sortie la tête de l’eau au classement, mais reste toujours sous la menace d’une “zone rouge” encore proche. Le Haut-Marnais Arnaud Lesserteur, préparateur physique du collectif, reste lucide.
A neuf journées de la fin de championnat, l’AS Nancy Lorraine n’a toujours pas garanti son maintien dans cette troisième division qu’elle découvre cette saison. Depuis janvier et la reprise de l’effectif par Benoît Pédretti au poste d’entraîneur (après le début d’exercice mené par Albert Cartier), l’équipe nancéienne paraît cependant un peu plus équilibrée, plus sereine et plus sûre de son jeu. Ses résultats le prouvent et lui ont servi à se hisser enfin au-dessus de la ligne de flottaison et du peloton des six relégables prévus en fin de saison, même si le club n’a pas écarté tout danger.
Mardi 28 mars, dans son stade Marcel-Picot, toujours animé par la ferveur de ses 7 000 supporters (sa moyenne de fréquentation actuelle), l’ASNL avait l’opportunité de se détacher encore un peu plus du bas de tableau, lors de son match en retard face à Concarneau. Mais avec, au final, un nul sans le moindre but, sa situation reste encore précaire.
« Quand on dispute un match en retard comme cela, les points sont un peu un “bonus”, puisqu’on est alors les seuls à pouvoir grimper au classement. Donc forcément, après ce nul, même face au troisième du championnat, il y a de la frustration », analyse après le coup de sifflet final le Haut-Marnais Arnaud Lesserteur, préparateur physique du groupe.
Si la prestation nancéienne n’a pas été mauvaise, il a encore manqué à l’équipe ce petit brin de lucidité dans la dernière passe ou dans la finition, qui lui permettrait de faire la différence. « Depuis que l’on a repris l’équipe avec Benoît (Pédretti), on a identifié plusieurs axes de travail pour améliorer le rendement du groupe et ses résultats », reprend encore le membre du staff lorrain. « Aujourd’hui, on ne prend pas de but face à un adversaire plutôt enclin à en marquer : c’est donc bon signe. Mais il nous reste encore à se montrer plus décisif dans la surface de réparation adverse. C’est l’un des objectifs que ce groupe doit se fixer. »
Un mois d’avril dense pour l’AS Nancy
Avec le deuxième match en retard que doit encore disputer Nancy (du côté de Saint-Brieuc, le 25 avril), l’équipe meurthe-et-mosellane se prépare à une fin de saison plutôt dense et encore six rencontres à négocier d’ici le mois de mai : un petit “marathon” durant lequel les joueurs n’auront pas le droit de flancher.
« Il va y avoir quelques déplacements à gérer qui plus est dans cet enchaînement », rappelle encore Arnaud Lesserteur, l’un des principaux concernés dans cette recherche de performances sur une période aussi courte. « L’objectif est double : axer forcément sur la récupération entre les matches, tout en maintenant notre groupe de joueurs performant, pour garantir notamment les rotations dans et les modifications de composition qui seront nécessaires dans cette succession de duels. »
Il faut dire que depuis l’arrivée de Benoît Pédretti, l’effectif dans sa quasi intégralité (mis à part le départ du défenseur Ibrahim Cissé) est resté concerné par le challenge vital pour le club. « A l’intérieur du groupe, on ne parle que de maintien, même si à l’extérieur, on s’est parfois un peu enflammé après nos premiers bons résultats obtenus », rappelle encore le Haut-Marnais. « On connaît la réalité du terrain, les difficultés de ce championnat. On a la chance de compter sur un collectif homogène, avec des jeunes très motivés et des gars d’expérience, pour un “mix” très intéressant. »
Dès ce samedi 1er avril (19 h 30), l’ASNL sera donc encore sur sa pelouse de Marcel-Picot, pour la réception de Villefranche, à deux longueurs derrière au classement. Il conviendra aux Nancéiens, cette fois, de se montrer un peu plus réalistes, histoire de garder ses distances avec un adversaire direct pour le maintien en National.
Laurent Génin
l.genin@jhm.fr