Beach Volley : ArTéo, Chaumontais quand même !
Sports. Bien qu’absents ce mardi 5 mars, Arthur Canet et Téo Rotar, réunis dans le vocable « Team ArTéo », étaient dans toutes les pensées et dans la convention signée avec la Ville et l’Agglomération.
Le palmarès des deux jeunes joueurs de beach volley est déjà ahurissant : pas tout à fait 20 ans et la prétention assumée de jouer parmi l’élite. Le beach volley est une dicipline exigeante que les deux amis dominent allégrement. Ils ont obtenu dernièrement deux titres de champions du monde (2022, 2023) et un titre de Vice-Champions d’Europe en 2022 puis de Champions d’Europe en 2023.
En 2023, ils ont terminé première équipe française au classement olympique ce qui devrait leur garantir une place pour les Jeux.
Le terreau familial a dès longtemps permis l’éclosion de ces champions. Le grand père, qui veille au bon environnement de la Team ArTéo et signait pour eux la convention, n’est autre que Gilbert Gleyot, ancien président du CVB, et dont le gendre, Tudor Rotar, est l’une des légendes. La sœur de Téo, Amélie Rotar, fait quant à elle partie de l’équipe de France de Volley féminin.
Une dynastie familiale et amicale, puisque Téo et Arthur sont tout deux entrainés par le père d’Arthur, Stéphane Canet.
Résolument Chaumontais
Le lien étroit entretenu avec la Haute-Marne a joué au moment de trouver des partenariats, et la mémoire de Téo et Arthur est vive sur le territoire, même s’ils ne l’habitent plus. Stéphane Martinelli pour l’Agglomération et Christine Guillemy pour la Ville ont salué de concert ces sportifs et plus encore Gilbert Gleyot, s’entendant pour dire que le partenariat était aussi une façon de lui rendre hommage pour son engagement jamais démenti au rayonnement de la ville.
Gilbert Cleyot joue avec bonheur le rôle du patriarche, d’autant qu’il atteste de son « attachement viscéral à Chaumont. Ce partenariat n’est pas le plus lucratif, ce soir, mais c’est celui dont je suis le plus fier, celui dont je sais qu’Arthur et Téo seront les plus heureux. On a beau avoir une carrière sportive internationale, le soutien de sa ville d’origine est essentiel. Et même plus encore quand on est loin de son pays » a rajouté l’ancien président du CVB.
Le partenariat choisi se monte à 1800 € par collectivité. Il doit, en échange de bons procédés, se traduire par des publications des jeunes champions via les réseaux sociaux.
Renaud Busenhard