Art Métal 52 : du savoir-fer à Valcourt

Installée depuis 2015 à la zone artisanale du Chiny à Valcourt près de Saint-Dizier, l’entreprise Art Métal 52 poursuit son développement depuis 7 ans. Et surfe actuellement sur la confection d’un accessoire devenu à la mode : le brasero.

En 2015, lorsqu’il s’est installé à Valcourt, Guillaume Lefebvre était seul. Aujourd’hui, le chef d’entreprise compte six salariés et un stagiaire. Voilà qui témoigne de la belle évolution d’Art Métal 52, l’une des 17 entreprises situées à la zone artisanale. Guillaume Lefebvre est le seul sinon l’un des seuls à posséder la qualification de ferronnier d’art en Haute-Marne. Un savoir-faire ancestral qui est donc rare. L’entreprise confectionne des portails, des verrières, des escaliers, des rambardes et des rénovations.

« On a créé une demande »

Depuis la fin du mois de juin 2022, Art Métal 52 s’est lancé dans la fabrication et la vente de braseros “plancha-barbecue”, élément de plus en plus plébiscité pour des soirées en extérieur. Des braseros de surcroît “100 % personnalisables” et qui peuvent être utilisés toute l’année. « On a créé une demande. Le brasero est un créateur de convivialité.

Les gens passent la soirée autour du feu », glisse Guillaume Lefebvre. En moins d’un an, près de 70 braseros ont déjà été vendus avec des livraisons dans le Grand Est, au Luxembourg et en Belgique. « Le carnet de commandes est plein », souligne le gérant. Avec l’augmentation du coût des matières premières, la fabrication de ces braseros « est un petit plus pour soutenir l’entreprise ».

« En circuit court, on ne peut pas faire mieux »

Vendredi 28 avril, deux braseros étaient en cours de livraison à Clermont-Ferrand. Guillaume Lefebvre attache beaucoup d’importance au “fabriqué local”. « La découpe laser se fait à Ancerville, le bois vient de Baudonvilliers, le thermolaquage à Gourzon et l’acier vient de Vitry-le-François. On se fournit au niveau local. En circuit court, on ne peut pas faire mieux », martèle-t-il, spécifiant « l’utilisation de produits écologiques ».

Art Métal 52 a donc des perspectives de développement. « On va recréer un deuxième bâtiment en 2023/2024 pour l’atelier menuiserie et les braseros. On ne se fixe pas de limite, si l’on doit passer à dix ou douze salariés d’ici quatre ans… », évoque Guillaume Lefebvre. L’entreprise s’appuie aussi sur des salariés “du coin” dont certains sont en reconversion professionnelle. « Nous avons par exemple formé la métallière », conclut Guillaume Lefebvre.

De notre correspondant Adrien Jeanson