Le Marnavalais Arnaud Pécheux tient sa revanche
Victime d’une rupture des ligaments croisés du genou, quinze jours avant d’affronter Dijon en 32e de finale de la coupe de France, en 2009, Arnaud Pécheux devrait pouvoir tenir sa revanche, samedi 19 novembre (13 h 30), en affrontant Bastia pour le 8e tour de la coupe de France.
Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de pouvoir se mesurer à une formation professionnelle. Pour des joueurs amateurs, cela arrive une à deux fois dans une vie. Pour le défenseur central marnavalais, Arnaud Pécheux, ce devrait être une première, samedi 19 novembre.
Alors qu’il faisait partie de l’effectif éclaronnais en 2009, lors du 32e de finale face à Dijon, pensionnaire de Ligue 2, Arnaud Pécheux avait dû renoncer à la rencontre à cause d’une blessure à un genou. Un véritable crève-cœur à l’époque. « Je m’étais fait les croisés quinze jours avant le 32e de finale. C’est très difficile quand on a 20 ans et qu’on voit les copains sur la pelouse », se souvient Arnaud Pécheux, qui avait vécu la rencontre du banc de touche. « Après, pour le club, c’était quelque chose de formidable. »
Samedi, il devrait pouvoir réparer cette injustice, en faisant partie du groupe qui affrontera Bastia. « Lors de mon passage au CO Saint-Dizier, nous avions atteint un 7e tour de coupe de France. Mais ce n’était pas contre une Ligue 2. Je ne pensais pas un jour pouvoir affronter à nouveau une équipe de Ligue 2 », explique Arnaud Pécheux, qui forme un duo de choc avec son compère Jérémy Szczerbicki.
Comme son coéquipier Yohann Tartare, il n’y a pas de stress à avoir. « Pour moi, un tel match ce n’est que de l’excitation. C’est avant toute chose une très belle fête pour le club. Ce samedi 19 novembre, Marnaval va être la vitrine de la Haute-Marne. Généralement, lorsqu’on est footballeur amateur, ces tours là, on les suit devant la télévision. »
Une expérience au service du championnat
Si, comme ses partenaires, Arnaud Pécheux a hâte d’être à samedi, les Marnavalais ne perdent pas de vue que la priorité après ce 8e tour de coupe de France sera le championnat. En mauvaise posture en Régional 1, Arnaud Pécheux et les Marnavalais vont se servir de leur parcours en coupe de France pour atteindre leur objectif en Régional 1.
« Le championnat et la coupe de France sont deux compétitions différentes. L’an passé, nous étions dans la même position en championnat. Il faudra se servir de la coupe de France pour le championnat. Une fois que cette semaine sera passée avec les sollicitations des médias, cela fera du bien aux têtes. Il faudra que l’on reparte tous avec un seul et même objectif, à savoir le maintien en Régional 1. Notre entraîneur Antoine Briard a l’expérience de la saison passée pour se sauver », ajoute Arnaud Pécheux. Face aux attaquants bastiais Migouel Alfarela, Antony Robic (ex-Nancéien) et Benjamin Santelli, Arnaud Pécheux et ses partenaires de la défense auront fort à faire pour contrecarrer les offensives corses. Mais on peut faire confiance aux Marnavalais pour mouiller le maillot jusqu’à la dernière seconde et pourquoi pas créer un authentique exploit.
Romain Randoing
La billetterie pour le 8e tour de la coupe de France face à Bastia (L2)
Jeudi 17 novembre et vendredi 18 novembre : vente des billets ouverte au public
De 9 h à 11 h et de 14 h à 18 h (20 places maximum par acheteur) au stade des Aciéries. Le règlement se fera uniquement en espèces.
Samedi 19 novembre
Vente des billets au guichet du stade Charles-Jacquin (rue André-Chénier) à partir de 12 h (heure d’ouverture du stade aux spectateurs).
Deux tarifs
12 euros en tribune et 8 euros au bord de la pelouse.
Buvette et restauration sur place.
Des animations prévues samedi 19 novembre
A match exceptionnel, dispositif exceptionnel. En effet pour ce 8e tour de coupe de France, les dirigeants du Sporting Marnaval Club ont mis les petits plats dans les grands.
Ainsi, les U13 officieront en tant que ramasseurs de balle durant la rencontre. Une animation à la mi-temps sera au programme, avec un “shoot out” (les joueurs partent du rond central et vont défier le gardien de but) pour cette même catégorie.
Enfin, les jeunes U11 rentreront sur la pelouse avec les joueurs. « Le protocole s’avère compliqué pour des petits clubs amateurs comme le nôtre. Mais heureusement on a l’appui de la Ville de Saint-Dizier », confie Frédéric Tisset, le président marnavalais.