Saint-Dizier : une braderie réussie et de belles perspectives pour l’Arit
INSERTION. Samedi 15 janvier, l’Arit organisait sa braderie d’hiver dans les locaux du centre socioculturel. L’occasion pour les visiteurs de faire de bonnes affaires, et pour les salariés de la structure de montrer leurs capacités. Le succès était au rendez-vous.
Derrière leurs masques, on devine aisément le sourire et la satisfaction d’Hanna Roubaud et Johann Mysliwiec. Tous deux sont respectivement stagiaire encadrant et encadrant technique de l’Arit-Abi52 (Association pour la rencontre et l’insertion par le travail) de Saint-Dizier. En ce samedi 15 janvier, jour de braderie d’hiver pour la structure, l’affluence est belle au centre socioculturel : « Il y avait même la foule qui attendait devant avant 9 h », se réjouit le responsable.
Le plein de bonnes affaires
Un événement qui n’a rien d’anodin pour la vingtaine de salariés. En effet, pour que les neuf heures de braderie puissent se dérouler correctement, une grosse organisation a été nécessaire en amont. « Elle se prépare depuis le mois d’août, en parallèle avec le magasin de la rue Paul-Bert. C’est là que nous récupérons les vêtements déclassés voire démodés », explique Johann Mysliwiec. « Les vêtements sont ensuite triés, lavés et stockés par catégories ; pour les hommes, les femmes et les enfants, et par taille », ajoute Hanna Roubaud. Il faudra l’après-midi du vendredi pour tout installer au centre socioculturel.
Le jour J, une quinzaine de filles de l’Arit sont présentes sur la braderie. Chacune à son poste ; à l’entrée pour contrôler les pass et donner du gel, derrière les tables pour aiguiller les visiteurs, ou à la caisse pour les paiements. Vêtements, chaussures, accessoires, linge, bibelots, livres, DVD… Le plein de bonnes affaires ; le produit le plus cher est un manteau, à 3 €. Tout le stock n’est pas déballé faute de place. L’occasion pour les badauds de repasser l’après-midi.
L’insertion avant tout
La journée est une belle occasion pour les salariés de la structure de montrer de quoi elles sont capables, elles qui ont pour finalité de retrouver le chemin de l’emploi. Certains ont déjà un projet en tête, d’autres noms. La durée de présence au sein de l’Arit varie beaucoup, en sachant « que les contrats vont de quatre mois à deux ans », précise Johann Mysliwiec. En préambule, ils sont orientés par le Pôle Emploi, le Conseil départemental, ou encore la Mission locale, avant de passer un entretien.
Au quotidien, ils sont répartis en deux groupes. Il y a l’atelier où sont déposés les sacs de vêtements collectés (par le seul homme salarié). Ces derniers sont ensuite triés, lavés, séchés, repassés puis étiquetés. Direction la boutique de la rue Paul-Bert où se situe le second groupe. Outre la mise en rayon, les salariées doivent faire tourner la boutique. Dans les deux cas, l’expérience permet de mêler polyvalence, autonomie et appréhension des règles à respecter en entreprise.
Depuis l’année dernière, tous peuvent élargir leurs domaines de compétences grâce aux ateliers coutures. Une manière de laisser parler leur créativité en créant de nouveaux produits grâce au recyclage. Et bonne nouvelle, l’encadrant technique a annoncé la volonté de les développer en cette année 2022.
Louis Vanthournout