Archéologie, distillation et musique : des animations pour tous
C’est maintenant connu. Faverolles est riche des vestiges du mausolée gallo-romain daté du Ier siècle, le plus haut connu en France (25 m). Mais il existe aussi un patrimoine encore bien vivant en Haute-Marne et bien sûr à Faverolles : l’alambic.
C’est ainsi que samedi 16 septembre, l’association des bouilleurs de cru proposait la découverte d’une distillation réelle et a vu passer dans la baraque à goutte, place Bacchus (cela ne s’invente pas), un grand nombre de personnes.
Dans le même temps, à la Maison forestière près du site du mausolée, l’association Segusia proposait gratuitement des ateliers de fabrication d’une lampe à huile et d’une amulette en stéatite qui ont attiré une dizaine de personnes. Le dimanche, c’est Casius Belli qui proposait un concert en acoustique à la Maison forestière toujours, histoire de finir en beauté. Ce sont environ une cinquantaine de personnes qui ont pu écouter des chansons françaises à texte. Ce groupe, qui fête cette année ses 20 ans, a ravi les auditeurs par la beauté de ses textes (quelquefois empruntés à Bernard Dimey). Le soleil était lui aussi de la partie, quelquefois même un peu trop.
Segusia a proposé des rafraîchissements à la fin du concert, ce qui a permis des échanges entre les participants qui ont aussi eu l’occasion de découvrir le mausolée de Faverolles.
Le musée (gratuit le dimanche 17) a profité de ces animations et la fréquentation a largement augmenté pour un week-end de septembre. Ces deux belles journées ont permis de découvrir cette petite partie du patrimoine de la Haute-Marne.