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Après les semis, la plantation…

Les collégiens ont replanté courgettes et tomates, fraises 
et salades, concombres et radis, carottes et aromatiques.

Comme l’an dernier, les élèves de 6e du collège, avec David Noirot, professeur de sciences et vie de la Terre, et l’Adasms de Puellemontier, travaillent en collaboration sur le projet “De la terre à l’assiette”. Ainsi, mercredi 24 mai, Laurence Gauvin, éducatrice technique spécialisée, est venue accompagnée d’une dizaine de jeunes pour la deuxième étape du projet.

Cette année, il a débuté plus tôt dans le cycle de développement des végétaux. En effet, au mois de mars, lors de la première rencontre entre les deux établissements, ils s’étaient chargés de désherber les bacs et de semer les graines. Les semis sont ensuite repartis à Puellemontier. A leur retour, les plants ainsi obtenus ont donc été repiqués par les collégiens, sous l’œil vigilant des jeunes de l’Adasms, qui leur prodiguaient explications et conseils pour prendre soin de leur culture. Chaque classe de 6e a, à sa disposition, deux bacs confectionnés par l’Adasms et installés sous la serre mise en place cette année. Quotidiennement, un groupe aura la responsabilité des plantations, se chargeant de l’entretien, de l’arrosage et du désherbage jusqu’à la maturité des fruits (fraises) et des légumes (courgettes, tomates, etc.). Au final, les cuisines du collège confectionneront, fin juin début juillet, un repas qui sera partagé par tous, à partir de la récolte. Les plants n’étant pas suffisamment importants sous la serre, le reste est cultivé et suivi à plus grande échelle par les jeunes de l’Adasms.

Selon David Noirot, ce projet scientifique de la graine au fruit ou légume a, pour les collégiens, un impact écolo-citoyen, en les éduquant sur l’alimentation locale. Il les sensibilise également sur le gaspillage. En effet, derrière une courgette, il n’y a pas qu’un achat dans un magasin, ils découvrent les heures de travail que ça nécessite. « C’est plus sympa de travailler ainsi sur du vivant avec le réel que sur des bouquins. Les élèves se sentent plus concernés et quand ils le voient en vrai ça les impacte plus », explique l’enseignant.

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