Appel du 18 juin : 83 ans après…
Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lançait son appel aux Français à s’unir dans l’action pour libérer la France. Quatre-vingt-trois années se sont écoulées et, ce dimanche 18 juin, Anne-Marie Nédélec, maire de Nogent, a présidé la cérémonie de commémoration de l’Appel du général de Gaulle.
Le maire était en compagnie des autorités civiles et militaires, des représentants du centre de secours de Nogent et ses JSP (Jeunes sapeurs-pompiers), les porte-drapeaux, l’Etoile biesloise et nogentaise, et Michel Monot, chef du protocole qui représentait les Anciens combattants.
On notait la présence d’une jeune porte-drapeau, la petite Cheynaa Guyot, accompagnée de son papa. Après qu’un jeune sapeur-pompier (JSP) ait procédé à la montée des couleurs, Michel Monot a lu le message du général de Gaulle : «… Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire… Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas…».
Ensuite, devant le monument au mort, Anne-Marie Nédélec a lu le message de Patricia Miralles, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire : « En moins de 400 mots irrévocables, dans une étincelle qui deviendra flamme puis embrasement, il appelait les Français, terrassés par l’effondrement devant l’agresseur nazi, à ne pas renoncer à l’espérance… En moins de 400 mots ciselés, il s’adresse aux sentiments des Français comme à leur raison… ».
C’est au pied du monument aux morts qu’Anne-Marie Nédélec a déposé une gerbe tricolore. Le chef de musique de l’Etoile, après la minute de silence, a accompagné à la trompette “La Marseillaise” reprise en cœur par les présents. Après avoir remercié les porte-drapeaux, Michel Monnot, le représentant de l’Association des anciens combattants, Anne-Marie Nédélec a invité les présents, sous les arbres du square du monument aux morts, au verre de l’amitié.