Appartenir à une association, c’est bon pour le bien-être au quotidien
Appartenir à une association pourrait avoir des vertus bien-être, en adoucissant le quotidien. C’est en tout cas l’avis du responsable de la section modélisme de Rail 52 Claude Ansel, connaisseur de la vie associative. Même si son objet tourne autour d’une passion exigeante, comme le modélisme.
« Pour s’occuper de modélisme ferroviaire, il faut se montrer patient ». Sans trop de surprise, c’est par une exigence comportementale que Claude Ansel commence pour lister les qualités requises pour s’adonner à cette activité. La curiosité en est une autre : « il faut toucher à la fois à l’électricité, au plâtre, à la menuiserie, au plastique… ». Si « l’entrée en modélisme » s’exonère très difficilement de ces prérequis, elle génère en tout cas, et sans préalable, un petit bonheur : « travailler avec les copains ». De quoi supposer que, plus le temps passe, plus l’amitié se renforce… et plus on est contents de s’atteler à un ouvrage collectif.
L’amitié, une sacrée ressource
Les enfants dits « hyperactifs » peuvent-ils se risquer à frapper à la porte d’une association de modélisme ? « Ça peut les apaiser », réplique Claude du tac au tac… avant de se reprendre un peu : il doit nuancer sa réponse. « Ça peut les apaiser… s’ils veulent bien écouter ». Claude se souvient d’un groupe d’enfants très toniques auxquels il devait apprendre le modélisme, il y a quelques années. « Ils étaient sans cesse sur leurs mobiles ! ». À l’entendre, si l’hyperactivité se mate, une addiction s’avère plus résistante… Autre obstacle qui empêcherait un enfant de se frotter à cette discipline de précision : une « super intelligence ». Claude garde en tête le souvenir d’un marmot qu’il considérait intellectuellement supérieurement doué : « ça n’allait pas assez vite pour lui… ». Reste que c’est une difficulté que Claude a rencontrée… dans d’autres activités d’autres associations. Qui, quels que soient leur objet, présentent à ses yeux une qualité commune : générer encore et encore de l’amitié. Or, « savoir qu’on a des copains, ça fait du bien au quotidien ».
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr