Anna Belle : le parti prix du centre-ville
La création d’un commerce de centre-ville n’est pas un acte anodin, surtout en Haute-Marne. On scrute les nouvelles vitrines avec grand intérêt, afin de comprendre ce qui marche, où, comment, pourquoi. La démarche de Jean-François Brigand est en cela intéressante pour l’économie locale. Le 26 avril, il ouvrait Anna Belle en bas de la rue Tréfousse. (JHM du 19 septembre 2017).Il créait du même coup un emploi. La boutique vend de la cosmétique, des accessoires de mode, des bijoux fantaisie, des produits capillaires, des soins du corps, du parfum.
Jean-François Brigand a choisi la formule de la licence de marque, qui présente un peu moins de contraintes que la franchise ; il existe une quinzaine de boutiques Anna Belle en France à ce jour. Le groupe propriétaire alimente par ailleurs les magasins de l’enseigne Totem, absents en Haute-Marne.
Les produits proposés relèvent d’une gamme fabriquée sinon en France, du moins la plupart du temps en Europe, notamment en Italie. Le parti pris intéressant est de proposer des prix comparables à ceux pratiqués dans les rayons des grandes surfaces de périphérie.
On n’y trouve pas de bijoux à plus de 15 euros. Il n’y a donc pas de concurrence directe au centre-ville.
Toujours dans le registre du bien-être au sens large, Jean-François Brigand avance lentement, mais sûrement. Son premier projet, Natur House, poursuit sa croissance en entrée de ville. Un deuxième emploi y a été créé pour répondre à la demande. Le travail technique des deux diététiciennes est reconnu et apprécié. La gamme de produit s’élargit aussi en s’ouvrant par exemple aux plats préparés ; une clientèle nouvelle vient donc sans rendez-vous. Cela ouvre de nouvelles perspectives commerciales.