Andilly a fêté sa 27 Saint-Vincent
Tradition. Dimanche 28 janvier, la Saint-Vincent a été joyeusement fêtée à Andilly-en-Bassigny, non loin de Neuilly-l’Evêque.
Personne au village n’a oublié comment est née cette fête de Saint-Vincent ! En 1995, Eugène Hyacinthe, alors maire d’Andilly, avait suggéré à Alain Pesce et aux autres vignerons du village, de fêter la Saint-Vincent comme d’autres communes viticoles. Alors, les vignerons d’Andilly, de Celles, et de Marcilly, se sont unis pour fêter ensemble leur saint patron. Depuis, les viticulteurs, en union avec l’association Le Réveil du Bassigny, ont pérennisé cette manifestation qui se déroule toujours le dimanche le plus proche de la saint Vincent. Elle se veut religieuse et festive. Au fil des années, elle a connu trois représentants successifs du saint patron : Vincent Legendre, petit-fils d’Eugène, puis Mickaël Girardot, et depuis plusieurs années Manu Degand. Cette année, en l’absence de Manu, c’est Bernard Bertrant qui avait revêtu l’habit de grand saint. Pour ce 27e chapitre, la messe a été célébrée par le père Henri Michel et animée par la chorale Saint-François-d’Assise. La célébration a été simple et belle, unissant pour un jour, pratiquants ou non, autour des amis vignerons. Le père Michel a retracé la vie du diacre Vincent devenu saint Vincent, patron des vignerons. Autour du tonnelet décoré de rubans, de sarments de vigne et de lierre, on a chanté des hymnes de joie, et partagé la brioche bénie. L’église était baignée d’une sereine atmosphère. A l’issue de la messe, les paroissiens ont accompagné en cortège la bannière du saint patron des vignerons, œuvre de Michèle Pesce, artiste peintre locale, jusqu’au auvent de la salle des fêtes, où un petit vin chaud accompagné de gaufres liégeoises et de gaufres sèches, a été servi et fort apprécié.
Le traditionnel banquet réunissant les vignerons, leurs familles et amis, a permis de bons moments de convivialité.
De notre correspondante